mardi 4 juillet 2017

Mémé dans les orties



Titre : Mémé dans les orties
Auteur : Aurélie Valognes
Éditions : Le livre de poche
Nombres de pages : 252

Ferdinand Brun est atypique.
Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir.
Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possibles qui pourraient nuire et agacer son voisinage.
Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule.

Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre…
Mon avis :

Lecture particulière. Effectivement, j'ai commencé ce roman en l'écoutant, grâce au livre audio. C'était mon tout premier livre audio alors j'avoue que je n'ai pas plus accroché que ça à ce moyen de lecture. Alors mon avis sur ce roman ne sera pas très objectif.

J'ai donc lu la moitié en audiolivre et la deuxième partie en ebook. (La partie en audiobook a été lu il y a au moins 2 mois..)

Pour commencer avec la première partie, je dirais que j'avais assez aimé, même bien accroché finalement, le style de l'auteur me plaisait, l'univers qu'il nous proposait également. Sauf que le seul moment qui me convenais pour écouter était au moment où je me couchais, donc evidemment, au bout d'un moment je m'endormais, tout en laissant ma lecture continuer sans moi. Ce qui était assez pénible pour retrouver où j'en étais, de plus parfois je m'ennuyais un petit peu, donc ma lecture en a baver et j'ai finis par décrocher, surtout que je n'écoutais pas assez assidument.
De plus, l'histoire en elle-même commençait à m'embêter un peu, ça n'avançait pas, et surtout je trouvais Ferdinand beaucoup trop désagréable, cela peut être sympa mais là j'ai trouvé que c'était trop et énervant.
Par ce fait, j'ai abandonné ma lecture, me disant que je la continuerai sur ma liseuse.

Chose que j'ai donc faite, mais bien plus tard.. Je n'ai pas eu de mal à retrouver le fil de l'histoire, et finalement j'ai lu le reste d'une traite en ayant adoré. Le style de l'auteur me fait beaucoup pensé à Barbara Constantine que j'adore. Je pense que ce roman aurait été un pur bonheur lu sur papier ou ebook dès le début.
Le style est si fluide que je n'aurai pas ressenti l'effet de lenteur, et l'antipathie de Ferdinand ne m'aurait pas autant gênée.

Quant à la fin, elle m'a beaucoup plu, les choses avançaient plus vite, on voit le personnage de Ferdinand changeait tout en gardant son côté antipathique mais en devenant attachant, j'avais l'impression de plus respirer dans la lecture, l'espoir et la joie revenait et cela a donné un coup de frais à l'histoire. La toute fin m'a tout aussi plu, je l'ai trouvé parfaite voir un peu tiré par les cheveux sur un certain point mais c'est le jeu dans ce genre de lecture légère.

Au final, ce fût donc une très bonne lecture, dommage que je n'ai pas lu sur le bon support dès le début. Mais tout cela m'a donné envie de découvrir les autres romans de l'auteur !

4/5

lundi 3 juillet 2017

Au bord des cendres



Titre : Au bord des cendres
Auteur : Jean-François Bouygues
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 568

De sa famille, Vincent ne sait rien, ou presque. Aussi, à la mort de sa femme et de son fils, se tourne-t-il vers ses racines, ses origines - vers le passé, faute d'avenir...
Malgré la réprobation de son père, Vincent disparue en juin 1944 sans laisser de trace. Se pourrait-il que se soit cette vieille dame, au nom inconnu, internée depuis cinquante ans dans un asile charentais ? "Ces salauds nous trouverons pas", se borne-t-elle à répéter. Mais la boîte de la mémoire ne tarde pas à s'entrouvrir. Et les souvenirs, heureux, malheureux, affluent : c'était en mai 1936? Il était une fois deux soeurs... Une famille. La guerre. Des cendres et des braises. Car rien n'est éteint...

Mon avis :

Coup de coeur ! Quel livre ! Je reviens de le fermer, encore tout chamboulée par cette lecture qui m'aura accompagné 8 jours. Dans ces moments-là, je me dis que ce n'était pas un hasard lorsque j'ai trouvé ce livre dans les rayonnages d’Emmaüs.

Commençons par le début. J'ai de suite accroché au style de l'auteur, qui varie les narrateurs assez souvent. Cela donne du rythme à la lecture, surtout qu'on ne s'attarde pas sur des détails, ce qui fait que l'on dévore ce roman tout en le dégustant. J'avoue avoir fait un peu duré le plaisir.

Quant à l'histoire ? Très intriguante dès le départ, donc addictive, et quand on rentre dans la vraie Histoire, j'ai plus qu'adoré. L'époque de la seconde guerre mondiale me plaît énormément, l'environnement, le contexte également, et surtout j'ai adoré suivre ces deux familles.
Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Le style de l'auteur créé des liens proches avec les personnages, quelqu'il soit, donc on ne peut que s'attacher, vivre profondément tous ce que ces familles traversent.
Nous ne sommes pas dans un roman nunuche, ou les personnages principaux sont comme protégés par Dieu et ils ne leur arrivent jamais rien, non là nous sommes dans le vrai, dans ce que la vie apporte réellement c'est à dire des morts, des blessés, de la chance, des moments heureux. Et j'ai adoré que l'histoire soit terre à terre.

Ayant assez fait traîner ma lecture tellement je m'y plaisais, il a bien fallu que je la termine. Et la fin... Elle fut très émouvante. Je ne m'attendais pas à ça, et l'histoire était très dure émotionnellement, triste, horrible et m'a particulièrement touchée, alors les dernières lignes qui nous donnent un moment heureux ont fini par m'a achever et me faire monter les larmes aux yeux.

Coup de coeur pour ce roman historique très émouvant, très addictif également, très réel.

5/5

mercredi 28 juin 2017

La couleur pourpre



Titre : La couleur  pourpre
Auteur : Alice Walker
Éditions : J'ai lu
Nombres de pages : 252

Depuis leur séparation, depuis des années, Nettie et Celie, deux jeunes noires, soeurs tendrement unies, n'ont cessé de s'écrire. Mais aucune missive, jamais, n'est parvenue ni à l'une et à l'autre.
C'est que Celie, restée là-bas, près de Memphis, subit la loi d'un mari cruel qui déchire toutes les lettres venues d'Afrique - où Nettie est missionnaire. Alors Celie, la femme-enfant, écrira via le bon Dieu, qui, lui, sait tout...
Pourquoi, entre elles, cette correspondance déchirante et sans fin, obstinée, presque immatérielle ?

Mon avis :

Roman que j'avais hâte de lire, car je me souviens avoir bien aimé, du moins marqué par le film que j'avais vu il y a quelques années.

Et bien, j'ai eu le même ressenti avec le livre, j'ai un peu moins était plongée dans l'univers avec le roman, cependant à un peu plus de la moitié j'y étais vraiment, je me suis retrouvée dans l'ambiance du film, et j'ai pleinement apprécié ma lecture.

Cependant ce n'est pas un coup de coeur, ni même un livre que j'ai adoré, il me manquait un petit quelque chose, peut-être qu'il me manque quelques références dans la culture des noirs américains pour pouvoir être complètement imprégnée de l'ambiance, de la culture et pour me sentir plus proche des personnages.
Ceci dit, cela reste une lecture marquante et intéressante. La deuxième moitié du roman m'a beaucoup touchée.

Lecture qui marque mais pas un coup de coeur pour ma part.

3.5/5

lundi 19 juin 2017

Le moulin des sources



Titre : Le moulin des sources
Auteur : Françoise Bourdon
Éditions : Le livre de poche
Nombres de pages : 284

1840, Fontaine-de-Vaucluse. La première fois que Timothée Viguier rencontre Noëlie, il décrète qu'elle sera son épouse et elle-même sait qu'il n'y aura pas d'autre homme que lui. Le père de la jeune fille donne son accord sans hésiter car les Viguier possèdent depuis plusieurs générations un moulin à papier prospère sur les bords de la Sorgue. Ainsi commence pour Noëlie une vie tissée de drames et de bonheurs, de joies et de chagrins, qui la mènera jusque dans les années 1920 quand, vieille quasi centenaire, elle saura, par la seule force de sa fidélité, sauver le moulin ancestral en révélant ce qui devrait être tu. Sur les as de Pétrarque, Françoise Bourdon nous entraîne à Fontaine-de-Vaucluse pour un voyage empli d'émotions et de mystères dans une Provence authentique, rayonnante, malgré les meurtrissures, qu'à laissées, le tremblement de terre 1909.

Mon avis :

Un petit roman du terroir assez symathique, sans plus.

J'ai trouvé dans ce roman tout ce qui caractérise un roman du terroir, la campagne, l'historique, les secrets, la vie de tous les jours.
Cependant, j'ai mis un peu de temps à m'habituer au style de l'auteur, surtout que j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de longueurs, surtout au début du roman.

Par la suite, cela s'est arrangé, j'étais plus imprégnée de l'histoire et il se passait des choses qui rythmait un peu ma lecture, qui en avait bien besoin, car je n'étais pas loin de décrochée.
Malgré tout, je ne me suis pas attachée plus que ça à Noëlie, il y avait une sorte de distance qui m'en empêchée, d'ailleurs je ne me suis sentie proche d'aucun personnage particulièrement, mais j'ai trouvé que c'était généralement le cas dans les romans de ce genre.

Au final, un roman que j'ai apprécié mais qui me laisse un goût de lenteur, d'ennui parfois.

3/5

jeudi 15 juin 2017

Agatha Raisin enquête : La quiche fatale



Titre : Agatha Raisin enquête : La quiche fatale
Auteur : M.C. Beaton
Éditions : Albin Michel
Nombres de pages : 320

Sur un coup de tête Agatha Raisin décide de quitter Londres pour goûter aux délices d'une retraite anticipée dans un paisible village des Costwolds, où elle ne tarde pas à s'ennuyer ferme. Afficher ses talents de cordon-bleu au concours de cuisine de la paroisse devrait forcément la rendre populaire. Mais à la première bouchée de sa superbe quiche, l'arbitre de la compétition s'éffondre et Agatha doit révéler l'amère vérité : elle a acheté la quiche fatale chez un traiteur. Pour se disculper, une seule solution : mettre la main à la pâte et démasquer elle-même l'assassin.

Mon avis :

Roman très sympathique !

Ce roman est vendu comme étant un policier mais j'ai trouvé que cette partie du roman était très secondaire, pour mon plus grand plaisir.
Car effectivement ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman reste l'univers So British. L'adaptation d'Agatha, citadine de souche à une vie à la campagne avec tous les défauts que cela peut conforter mais également les bons côtés, tout ça parfumé de beaucoup d'humour.
Le personnage d'Agatha m'a bien plu, même si parfois je l'ai trouvé un poil agaçante, mais au fil des pages elle en devient attachante.
Quant aux personnages secondaires, je pense qu'ils font le charme de ce roman, peut-être un poil caricaturés mais cela va parfaitement avec l'ambiance du roman.

En bref, un roman très anglais et très rafraîchissement, dans lequel je ne me suis pas du tout ennuyée.

4/5

mardi 13 juin 2017

Les Ravenel, tome 1 : Coeur de canaille



Titre : Les Ravenel, tome 1 : Coeur de Canaille
Auteur : Lisa Kleypas
Éditions : J'ai lu
Nombres de pages : 409

Une canaille, c'est ainsi que Devon Ravenel se définissait à l'époque où il menait une vie futile et égoïste. Ce qui lui convenait tout  fait. Jusqu'au jour où la mort inattendue de son cousin Théo fait de lui le nouveau comte de Trenear. Un destin auquel rien ne l'a préparé. Du jour au lendemain, le voici criblé de dettes, à la tête d'un gigantesque domaine comptant plus de deux cents familles de métayers. Accablé par tant de responsabilités et conscient de son incompétence, Devon décide aussitôot de tout vendre pour reprendre son existence bohème. N'est-ce pas ainsi qu'agirait tout bon vaurien de sa trempe ?

Mais c'était avant de se rencontrer Kathleen, la veuve de son cousin, une jeune femme courageuse, pétrie de grands principes, qui va révéler le héros qui sommeillait en lui...

Mon avis :

Romance historique assez sympathique, cependant je lui trouve beaucoup de défauts, du moins des petites choses qui m'ont fait tiquer tout le long de ma lecture.

J'ai apprécié retrouver l'univers de la romance historique, l'époque, les règles à respecter avec certaines classes sociales, bref le contexte était sympathique. Les personnages au début m'ont plus.
Je trouvais que l'histoire se déroulait bien, on n'allait pas trop vite, ni trop lentement, je ne me suis pas du tout ennuyée.
Puis est arrivé quelques petites choses qui m'ont gênés.

Par exemple, j'ai trouvé qu'à partir du moment où il y avait des scènes érotiques, le roman ne se tournait quasiment que sur ça, jusqu'à la fin.
Ensuite, j'ai surtout trouvé agaçant ce jeu de "je t'aime", du moins je couche avec toi et dans la minute qui suit c'est je te déteste. C'était sympa la première fois mais c'était à chaque fois, donc ça devenait assez énervant.
Et puis surtout, je ne comprenais pas du tout les personnages, j'avais l'impression de louper certains passages qui auraient expliqué leurs réactions et ce, jusqu'à la fin.

Heureusement, l'écriture est fluide, l'histoire reste agréable à lire malgré ça donc j'ai rapidement lu ce roman, cela reste une lecture distrayante mais sans plus tout de même.

3/5

lundi 12 juin 2017

Trois souris...



Titre : Trois souris...
Auteur : Agatha Christie
Éditions : Le masque
Nombres de pages : 190

Dans l'obscurité d'une maison endormie, un cri déchire le silence... Un crime vient d'être commis... Ainsi se lève le rideau sur l'un des plus grands succès de la scène internationale, "La Souricière", succès qui a tenu l'affiche sans interruption depuis plus de trente ans. Adaptée par Agatha Christie d'une nouvelle écrite en 1949, jouée pour la première fois à Londres en 1952, cette mésaventure de trous petites souris porte la marque de son auteur : humour et suspense sont au rendez-vous. Et comme tous les grands maîtres du suspense, Agatha Christie préférait que ses spectateurs ignorent la clef de l'énigme avant de pénétrer dans le théâtre...

Mon avis :

Voilà un petit roman de l'auteur, voir un recueil de nouvelles qui m'a bien plu !

Je n'ai en général pas grand chose à dire sur les romans d'Agatha Christie, ils se dégustent comme des bonbons, parfois on adore, parfois on tombe sur celui au citron qui nous plaît moins mais qui reste bon tout de même. Celui-ci est entre les deux.

J'ai beaucoup aimé retrouvé l'univers, l'écriture de l'auteur, bien que j'ai trouvé l'histoire des trois souris.. bien différente de ce que j'ai pu lire d'elle précédemment. Peut-être est-ce du au fait qu'il n'y avait pas la présence de Miss Marple ou d'Hercule Poirot.
Et puis j'ai de suite trouvé qui était l'assassin, je ne suis pas déçue par ça, je n'ai pas eu envie d'arrêter ma lecture pour autant mais cela rend encore mon ressenti différent.

Quant aux autres petites nouvelles, je les ai trouvées très distrayantes, bien que leurs dénouements étaient également sans surprises, voir plats..

Un recueil sympathique,l'écriture de l'auteur est toujours aussi agréable malgré le manque de suspens, de dénouements surprenants.

4/5

vendredi 2 juin 2017

Le secret magnifique



Titre : Le secret magnifique
Auteur : Belva Plain
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 375

Berlin, 1939. Caroline et Walter sont jeunes, séduisants, et ils se sont aimés au premier regard. Hélas, le chaos qui s'abat sur l'Allemagne va bientôt sonner le glas de cette passion naissante. La mère de Caroline est juive et la famille doit s'enfuir. Walter promet de les rejoindre, mais ils ne se reverront jamais.
Les années ont passé. Malgré un mariage harmonieux, malgré la naissance de ses deux filles, Eve et Jane, le souvenir de Walter continue de hanter la vie de Caroline. Jusqu'à ce que Jane, obnubilée par l'histoire de sa mère, perce l'incroyable secret de cet amour brisé...

Mon avis :

Le hasard a fait qu'une journée après avoir téléchargé l'ebook de ce roman, je le trouve dans la bibliothèque de la maman de mon chéri. Ce n'est pas son genre, mais elle l'avait récupéré chez la grand-mère de mon chéri. Donc je me suis dit que c'était le signe qu'il fallait que je le lise. Et allez savoir pourquoi, en ce moment je suis accro à ma kindle et j'ai donc préféré lire ce roman dessus, délaissant l'objet livre :(

Je ne m'attendais pas à quelque chose de spécial, mais j'admets avoir été un peu déçue quand même.
Je n'ai rien ressenti de particulier avec cette histoire, sauf parfois de l'énervement.

Au début j'aimais beaucoup, le contexte de l'histoire me plaisait, l'histoire d'amour avec Walter était mignonne. Mais les personnages m'ont vite déplus, je ne saurais même pas dire pourquoi, je n'ai juste pas réussi à m'attacher aux personnages, surtout féminins. Bien que je sois exigeante de ce côté-là, je ne trouvais pas que mon jugement était sévère pourtant.

Donc certes l'histoire et ce fameux secret me poussait à continuer à lire, l'écriture est fluide, mais quelques passages m'ont ennuyés. Au bout d'un moment je comprenais le schéma de l'auteur et je n'avais pas de surprises, je trouvais que certains passages ne servaient à rien. On passait parfois des années en quelques lignes et parfois on restait sur une période que je trouvais ne méritait pas autant d'attention. C'est donc ce déséquilibre qui me dérange, plus que les personnages.

Heureusement la fin a un tout petit peu rattrapé le tout. Du moins, j'ai eu un petit goût de "tout ça pour ça ?", je n'ai pas été déçu, j'ai même été un peu surprise mais ce n'était pas wow quand même.

Une histoire de vie qui ne restera pas longtemps dans ma mémoire je pense, bien qu'elle m'est distraite quand même.

2.5/5

mardi 30 mai 2017

La vieille dame qui avait vécu dans les nuages



Titre : La vieille dame qui avait vécu dans les nuages
Auteur : Maggie Leffler
Éditions : HaperCollins
Nombres de pages : 353

A 87 ans, Mary Browning sent que le temps est venu pour elle de raconter son histoire et les secrets qu’elle garde enfouis depuis de si longues années. En fait, depuis le jour où un parachutiste est tombé dans le jardin de ses parents, faisant éclore son rêve : devenir aviatrice. Cette passion, Mary l’a vécue intensément, à chaque seconde de sa vie. Mais, en retour, elle a payé le prix fort, allant jusqu’à renier ses origines juives et sa famille pour suivre son destin. A qui confier et transmettre le récit de ce qui fut à la fois son feu sacré et sa grande faute ? La réponse arrive en la personne d’une très jeune fille. En elle, Mary croit retrouver les traits de Sarah, sa sœur adorée qu’elle a dû abandonner. Un signe du destin qui marque le début d’une amitié aussi belle qu’improbable, faite de confidences et de récits extraordinaires jusqu’à l’émouvante révélation finale...
 

Mon avis :

Voilà un livre que j'ai beaucoup apprécié, bien que ce n'était pas un coup de coeur.

J'ai vraiment beaucoup aimé le contexte de l'histoire, les femmes pilotes aux Etats-Unis pendant la seconde guerre mondiale, enfin cela est plus complexe que ça. Mais j'ai beaucoup appris, je ne connaissais absolument pas cette partie de l'Histoire, donc un bon point.
J'ai également apprécié les deux époques mêlées avec facilité. De plus, dans ce genre de roman, en général, je préfère le côté "historique" mais là j'avoue avoir eu une petite préférence pour les moments actuels, surtout quand on suivait Elyse, cela est surement dû au fait que c'est une ado, qu'on ne suit pas une nana de 30 ans avec la vie parfaite mais allez savoir pourquoi un jour tout explose. Cela changeait et je crois que c'est ce que j'ai le plus aimé.

Pourquoi n'est-ce pas un coup de coeur alors ? Et bien je ne sais pas, je crois que c'est dû à mon contexte à moi, j'ai commencé le roman alors que je n'étais pas totalement concentrée, que j'étais assez coupée dans ma lecture donc je n'ai pas pu être plongée dès le début dans le roman. Dommage... Ceci dit j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman ! Je regrette juste de ne pas l'avoir en format papier.

Un très bon roman historique-contemporain qui change. On frôle le coup de coeur !

4.5/5

lundi 29 mai 2017

A l'aube des jours



Titre : A l'aube des jours
Auteur : Roxanne Snopeck
Éditions : Milady
Nombres de pages : 328

Depuis la mort de son père, Carson, cowboy solitaire, est revenu s'installer dans le ranch familial où il élève des mustangs. Un beau jour, Aurora MacAllister, enceinte jusqu'au cou, débarque chez lui avec ses valises. Carson découvre alors que son père a pris quelques dispositions pour s'assurer que le ranch ne serait pas un foyer sans femme. Une espèce que Carson évite soigneusement depuis que la dernière en date lui a brisé le coeur. Qui dit que ces deux solitaires ne vont pas former une belle équipe ?
 

Mon avis :

Ayant besoin d'une petite lecture rapide, sans prise de tête, j'ai décidé de me diriger vers cette romance.

Je peux dire que ce roman a rempli tous les souhaits que j'espérais, de la détente, de la fluidité, un petit dépaysement, et une histoire d'amour.
Le contexte du ranch dans le Montana m'a beaucoup plu, bien que j'ai regretté le manque de développement, mais ceci-dit, cela laissait libre cours à mon imagination.

Je suis un poil déçue par la romance, enfin j'attendais qu'elle soit également plus développer, profonde, j'ai trouvé cela un peu trop rapide sans l'être. Cependant, je me suis régalée, j'avais besoin de ce moment distraction, bien que je ne sois pas trop adepte de tous ce qui est être enceinte, avoir des bébés tout ça tout ça.

Une romance très fluide, qui manque de profondeur, mais elle a très bien fait son job en me distrayant.

4/5

Un amour dérobé



Titre : Un amour dérobé
Auteur : Mackenzie Ford
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 602

1914-1918. Une femme, deux hommes, trois passions balayés par une guerre implacable, leurs mensonges engendrant impostures et secrets inavouables...
Lorsque les combats cessent, le jour de Noël 1914, Wilhelm, un lieutenant allemand, fraternise avec Hal, son opposant anglais, et lui fait une requête inattendue : si Hal survit, pourrait-il retrouver Sam, la fiancée anglaise de Wilhelm, et lui donner sa photo ? Afin qu'elle sache qu'il l'aime toujours...
Peu après, Hal est rapatrié pour blessures puis démobilisé. Il décide de retrouver Sam. Mais, dès l'instant où il voit la jeune femme, son émotion est telle qu'il choisit de trahir sa promesse en gardant la photographie au fond de sa poche.
Commence alors pour Hal une nouvelle vie et une histoire d'amour qui appartient à un autre...
 

Mon avis :

Voici un roman qui traînait depuis un petit moment dans ma PAL, les avis que j'ai pu voir dessus m'ont un peu fait peur. Mais le moment était venu de le lire !


Résultat ? Ce n'était pas une déception mais ce n'était pas non plus la lecture de l'année.
J'ai apprécié le contexte, l'univers, l'époque. J'appréciais même beaucoup au début, sans pour autant ressentir le coup de coeur mais j'avais hâte de me replonger dans ma lecture.
Cependant, j'ai trouvé certains passages assez long, surtout les moments assez technique de la guerre, bien que j'ai trouvé ce côté très intéressant, j'ai appris beaucoup de choses mais je n'ai pas été passionné et je le regrette.

C'est donc une lecture mitigée, car malgré les moments où je me lassais un peu, j'appréciais l'histoire entre Hal et Sam, l'évolution, je voulais tout simplement voir comment cela allait se terminer. Tout était assez réaliste, rien de niais, au contraire.

Bonne lecture, mais le manque d'optimisme et certaines longueurs ne m'ont pas permis de me passionner pour l'histoire.

3.5/5

mardi 16 mai 2017

L'orpheline du bois des loups



Titre : L'orpheline du bois des loups
Auteur : Marie-Bernadette Dupuy
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 477

Une traversée du 20e siècle, de Corrèze en Charente limousine, sur les traces de Marie. Mars 1906, Aubazine près de Brive. A treize ans, Marie ne connaît de la vie que les recoins de l'orphelinat où elle a grandi. Une enfance pleine d'incertitude mais baignée d'affection grâce aux sueurs de l'hospice. Un jour, une femme à l'aspect revêche propose d'accueillir la fillette comme servante dans sa propriété. A dater de ce jour, tout bascule. Maltraitée, humiliée, méprisée par une patronne aigrie, Marie travaille dur dans les champs et à la ferme. Sans compter Macaire, le neveu de la famille, à la présence insidieuse. Seul Jean Cuzenac, le mystérieux propriétaire des lieux, lui témoigne une bonté et une délicatesse déconcertantes. Dans cette atmosphère pesante, Marie trouve le réconfort auprès de Pierre, le fils des intendants, et dans les superbes terres autour du bois des Loups. Que deviendra la jeune femme, aux prises avec les contraintes d'une époque, d'un milieu, d'une mémoire oubliée ? A la rencontre d'un personnage inoubliable, L'Orpheline du bois des Loups est un magnifique témoignage sur la vie des gens d'autrefois, des métayers, et sur le passé de nos campagnes.
 

Mon avis :

Oui, encore un Marie-Bernadette Dupuy, mais je dois avouer que l'écriture fluide et l'univers de l'auteur me plaisent assez.

Ce roman n'a pas démenti mon avis sur l'auteur. J'ai de suite été transporté dans les années 1900, dans la campagne du côté de Limoges. J'ai apprécié découvrir la vie à la campagne, la petite maison accueillante où la cheminée est le point central.

Ensuite est arrivé une "révélation" qui a tout bousculé, le niveau de vie de Marie surtout, donc sa vie tout court. Et j'avouerai qu'à partir de ce moment, j'ai trouvé ça un peu trop nian-nian. Marie a commencé à m'insupporter, trop niaise, trop crédule, trop miss parfaite, jamais une once de méchanceté ou désir de vengeance malgré ce qu'elle a pu vivre.

Ceci-dit, j'ai continué ma lecture, surtout grâce aux autre personnages, à l'écriture et puis l'univers, le contexte me plaisait. Donc j'ai terminé ma lecture mais j'avouerai ne pas avoir été emballé, je me suis un peu lassé au fur, de plus Marie m'énervait toujours.

Un livre de l'auteur comme je les aime, même si je regrette la naïveté de "l'héroine", ce qui m'a empêché d'apprécier pleinement ma lecture.

3.5/5

jeudi 11 mai 2017

13, rue Thérèse



Titre : 13, rue Thérèse
Auteur : Elena Mauli Shapiro
Éditions : Michel Lafon
Nombres de pages : 301

Trevor, un professeur américain qui vient d’emménager à Paris, découvre dans son bureau une vieille boîte remplie de lettres d’amour, de photos jaunies, et de souvenirs : des gants, des pièces de monnaie, un mouchoir en dentelle… Tous racontent la vie de Louise Brunet, une Française ayant vécu au 13, rue Thérèse pendant la Grande Guerre.

L’universitaire commence à reconstituer l’histoire de la jeune femme : son amour indomptable pour son cousin mort au combat, son mariage de convenance avec un homme travaillant pour son père, et sa liaison avec un voisin. Mais alors que Trevor tombe peu à peu amoureux de la charmante et fougueuse Louise, une autre Française, bien vivante celle-là, compte bien le séduire et le garder près d’elle.

Le temps passe, la passion demeure.
 

Mon avis :

Ce roman m'avait attiré depuis sa sortie mais j'en avais vu par la suite des avis assez.. mauvais, donc j'avais laissé tombé, et puis je l'ai croisé en occasion et je l'ai pris et également aussitôt lu.

Une chose est sûre, le style de l'auteur et la mise en forme sont assez particuliers, j'ai mis un petit moment à me situer dans les époques et les personnages. Mais une fois les choses éclairées, je me suis prise au jeu de cette mystérieuse boîte, le contexte m'intriguait.

Cependant, j'ai vite décroché, cela devenait trop.. bizarre, oui c'est le mot que je donnerais, je n'arrivais toujours pas à comprendre certaines choses, surtout en arrivant vers la fin.
Puis, surtout, je n'ai pas accroché aux personnages, j'ai trouvé leurs actions un peu étranges. Certaines passages m'ont un peu dérangées, que se soit niveau sexe qui me mettaient mal à l'aise ou bien blessures de guerre qui aurait pu me rendre malade.

Pour finir, la fin m'a laissé perplexe, on finit par comprendre la forme du roman, qui aurait pu être très intéressante, passionnante, mais mal exploitée.

En bref, ce roman m'aura mis mal à l'aise durant toute ma lecture..

2/5

vendredi 5 mai 2017

Le refuge aux roses



Titre : Le refuge aux roses
Auteur : Marie-Bernadette Dupuy
Éditions : Ebook
Nombres de pages : 210

Lors d'un séjour à Pompadour, en Corrèze, le hasard conduit Margaret Williams, une Américaine, devant une propriété plongée dans le brouillard et croulant sous les roses. Elle frappe à la porte. Une belle femme d'âge mûr lui ouvre. Sylvie est pâle, elle semble fatiguée et vulnérable, mais arbore un sourire avenant. Charmée par le fort accent de la visiteuse, elle l'invite à prendre le thé. Comme si elle avait attendu Margaret depuis toujours, elle se met à lui raconter qu'à l'âge de 17 ans elle est partie en Louisiane et y a rencontré Jack, un homme marié, aussi séduisant qu';énigmatique. Intriguée, fascinée, l'Américaine accepte la proposition de Sylvie qui l'invite à venir chaque jour pour bavarder avec elle et lui raconter son histoire. Au fil du récit, entre les murs de ce charmant petit manoir à l'atmosphère étrange, Margaret sent que son hôtesse lui cache quelque chose. Un mystère plane... Ne dit-on pas qu'« il n'y a pas de rose sans épines » ?
 

Mon avis :

Très bonne lecture !

L'auteur n'as plus tellement de preuves à me fournir, je succombe à chaque fois à son écriture fluide, simple et prenante. Ses romans ne sont jamais de gros coups de coeur mais je passe toujours un bon moment à les lire, donc autant que l'auteur devient une valeur sûre pour moi.
Elle est surtout connue pour ses fameuses grandes sagas, j'en ai lu certains, du moins les premiers, car n'étant pas une grande adepte des sagas à n'en plus finir, autant dire que l'épaisseur et le nombre de tomes qui les suivent ne me donne pas le courage de les continuer, mais je le ferais !
Cependant, Marie-Bernadette Dupuy a écris également des one-shot et je les ai pour l'instant toujours aimés. Le refuge aux roses ne dément toujours pas mon avis sur eux !

J'ai été agréablement surprise par ce roman, je ne m'attendait pas à aimer autant.
J'ai adoré retrouvé l'écriture et le style de l'auteur, pas de chichis, de la simplicité et une histoire qui nous promène dans des paysages, dans de l'émotion aussi.
Effectivement, je me suis beaucoup attachée à l'histoire d'amour de l'histoire, à la façon dont les choses tournaient, ce n'était pas nunuche, tout en étant romantique. Cette partie-là me donnait du baume au coeur, je suis tombée en quelque sorte amoureuse avec cette lecture.
Quant à la deuxième partie, j'ai moins accroché, je ne me suis pas attachée à Margaret, je trouvais cela moins passionnant, cependant grâce à l'écriture et au style, j'ai tout de même aimé, j'ai trouvé ça un poil trop "la vie est belle" mais cela donne du charme à ce roman.. J'ai tout de même eu le sourire aux lèvres quand j'ai terminé ma lecture.

Une courte lecture, qui dépayse, provoque de l'émotion, une bulle de douceur et d'amour.

4/5

mercredi 3 mai 2017

La fille du Brooklyn



Titre : La fille de Brooklyn
Auteur : Guillaume Musso
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 464

Je me souviens très bien de cet instant. Nous étions face à la mer.
L’horizon scintillait. C’est là qu’Anna m’a demandé : « Si j’avais commis le pire, m’aimerais-tu malgré tout ? »
Vous auriez répondu quoi, vous ?
Anna était la femme de ma vie. Nous devions nous marier dans trois semaines. Bien sûr que je l’aimerais quoi qu’elle ait pu faire.
Du moins, c’est ce que je croyais, mais elle a fouillé dans son sac d’une main fébrile, et m’a tendu une photo.
– C’est moi qui ai fait ça.
Abasourdi, j’ai contemplé son secret et j’ai su que nos vies venaient de basculer pour toujours.
Sous le choc, je me suis levé et je suis parti sans un mot.
Lorsque je suis revenu, il était trop tard : Anna avait disparu.
Et depuis, je la cherche.
 

Mon avis :

Bonne lecture, sans plus !

J'aimais beaucoup Musso durant mon adolescence, c'est un peu grâce à lui que j'ai eu le goût de la lecture. Et puis j'ai découverts d'autres auteurs, d'autres genres surtout et je l'ai un peu abandonné, même si je l'avoue il reste une valeur sûre pour moi.

J'ai encore trouvé dans ce roman-ci ce que j'attends de Musso, c'est à dire, une lecture qui me transporte, une lecture "facile", où je n'ai pas à réfléchir, comme si je regardais un film.
Tout n'est qu'action, pas de chichis, pas de descriptions inutiles, donc autant dire que c'est un roman qui se lit très rapidement. De part le rythme créé par les courts chapitres mais aussi et surtout par le suspense, les questions qui nous sont balancés sans autre solutions que de lire la suite pour avoir des réponses.

Alors certes j'ai bien aimé, mais ce n'est pas mon préféré, je pense qu'aucun nouveau roman de l'auteur ne détroneras, Et après.. Mon tout premier de l'auteur.
Et puis je dois l'avouer, ses romans je les lis, je les apprécient sur le moment mais je les oublient assez vite. J'ai lu il y a quelques mois L'instant présent que je me souviens avoir beaucoup aimé mais je l'avoue je n'ai quasi aucun souvenir de l'histoire...Cela devient un auteur trop commercial, avec un style d'écriture trop facile, trop prévisible, il n'y a plus l'effet wow à la fin de ma lecture pour ma part...

Voilà le rapport que j'ai avec les romans de l'auteur.. Le bon livre quand j'ai envie d'une lecture rapide, fluide, avec du suspens mais ce n'est pas le livre du siècle.

4/5

mardi 2 mai 2017

Les années du silence, tome 1



Titre : Les années du silence, tome 1
Auteur : Louise Tremblay d'Essiambre
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 576

1942. À l'aube de ses dix-huit ans, Cécile Veilleux doit quitter la ferme de ses parents, dans la Beauce, et son fiancé Jérôme, pour dissimuler une grossesse qui jetterait l'opprobre sur sa famille.
Au même moment, à Québec, la jeune Rolande Comeau est envoyée à l'hôpital de la Miséricorde pour dissimuler une grossesse tout aussi honteuse.
Recluses à l'orphelinat, les deux jeunes filles vont subir les affres du silence. Le silence à garder sur leurs blessures et leur déshonneur, qu'il faut à tout prix cacher. Le silence qui marque brutalement la fin de leur jeunesse. Dans la tourmente, l'amitié entre les deux jeunes filles pourra-t-elle les aider à surmonter ces épreuves ? Et l'amour entre Cécile et Jérôme survivra-t-il, malgré l'absence et la guerre qui se profile ?
Une saga romanesque où deux héroïnes sont confrontées aux ravages du silence
Louise Tremblay d'Essiambre vous présente son roman
 

Mon avis :

Bonne lecture !

La première chose qu'on remarque dans cette lecture sont les dialogues en Québecois, ce qui déroute un peu au début mais on s'y habitue vite surtout que j'ai eu l'impression qu'il y en avait moins dans la deuxième partie. Donc pas de craintes !


Quand à l'histoire, je l'ai bien aimé, bien que je suis un peu déçue par la première partie, je pensais que les deux filles allaient être plus proche, du moins on allait suivre leur amitié au fil de l'histoire, durant leur grossesse, mais cela s'est fait très vite et très peu de temps avant l'accouchement et ensuite plus rien, elles ne se voient quasi plus.
Cependant, j'ai beaucoup aimé l'ambiance du roman, le côté familiale très présent, le fait que tout est crédible (enfin presque..).

Néanmoins, il y a une chose qui m'a embêter, les longueurs, parfois il y avait des paragraphes qui n'étaient pas forcément nécessaire, surtout que ce n'était que de la répétition. Donc je m'ennuyais un peu, l'impression que l'histoire n'avançais pas. Cela m'a bien gênait dans la première partie, mais la deuxième partie m'a plus emballée, j'y trouvais plus d'actions, donc cela coulait plus facilement.

Durant cette deuxième partie, j'ai bien aimé la tournure de l'histoire, bien que pas très joyeuse, ceci dit le roman entier n'est pas joyeux. Je regrette malgré tout un peu la fin, un peu trop facile, enfin moins crédible dirons-nous, bien que je la trouve quand même bien. De là à me donner envie de lire la suite, je ne sais pas. Je pense que l'on peut très bien s'arrêter là mais l'ambiance du roman me donnera peut-être envie de me procurer le tome 2 !


Roman qui m'a séduite par son ambiance québécoise, cependant certaines longueurs et répétitions m'ont gênaient.

3.5/5

mardi 25 avril 2017

Highland Fling



Titre : Highland Fling
Auteur : Nancy Mitford
Éditions : 10/18
Nombres de pages : 236

Paru en Angleterre en 1931, Highland Fling est le premier roman de Nancy Mitford. Avec un humour grinçant, elle y dépeint les us et coutumes de ses contemporains aisés et insouciants en cette période de l'entre-deux-guerres.
Son héroïne, Jane Dacre, nous convie à une majestueuse garden-party organisée dans un grand domaine écossais. L'arrivée d'Albert Gates, peintre surréaliste fantaisiste, va perturber le cours paisible et conventionnel des festivités...
Nancy Mitford livre une comédie mordante, qui sonne d'autant plus juste qu'elle côtoyait quotidiennement cette société mondaine dont elle décrit comme nulle autre les comportements et les travers.
 

Mon avis :

Bonne petite lecture !

Très envie d'un roman bien anglais, écossais je me suis donc très vite tournée sur ce roman qui est une peinture de la société anglaise des années d'entre guerres.

On y suit donc les "jeunes", qui sont clairement en décalage avec les générations précédentes. Ils sont un peu égoïstes, un peu fous mais l'envie de vivre et de profiter est leur maître mot.
Vient le moment où les différentes générations se voient quelques peu contraints à cohabiter et partager leurs idées.
Donc nous sommes confrontés à des différents points de vue, notamment sur la première guerre mondiale ainsi que tout simplement une différence dans leur mode de vie.


J'ai bien aimé ma lecture, courte, rapide grâce à l'écriture cynique de l'auteur, un brin de folie, le tout représenté dans des personnages tous un peu farfelues, détestables et attachants. On se prend à aimer ce petit groupe et à sourire assez souvent.

Quand à la fin, certes un peu brusque, je la trouve bien, il y a cette sorte de désinvolture qui reste la base de ce roman, une fin à prendre avec le sourire.

Un sympathique petit roman très English, une bonne représentation des générations d'entre deux-guerres.

3.5/5

dimanche 23 avril 2017

Le Cirque des rêves



Titre : Le Cirque des rêves
Auteur : Erin Morgenstern
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 576

"Le cirque arrive sans crier gare. Aucune annonce ne précède sa venue, aucune affiche sur les révèrbères, aucune publicité dans les journaux. Il est simplement là, alors qu'hier il ne l'était pas."

Sous les chapiteaux rayés de noir et de blanc, c'est une expérience unique, une fête pour les sens où chaque visiteur peut se perdre avec délice dans un dédale de nuages, flâner dans un luxuriant jardi...n de glace, s'émerveiller et se laisser enivrer...

BIENVENUE AU CIRQUE DES RÊVES !

Derrière la fumée et les miroirs, la compétition fait rage. Deux jeunes illusionnistes, Celia et Marco, s'affrontent dans un combat magique pour lequel ils sont entraînés depuis l'enfance. Cependant ils s'aiment, et cette passion pourrait leur être fatale.
 

Mon avis :

Bonne lecture.


Après de longues années dans ma Pal, le moment fut venu pour ce roman d'y sortir et d'être lu !

J'ai de suite accrochée à l'univers enchanteur, onirique, grâce en partie à l'écriture et le style très poétique en étant simple. Donc autant dire que j'étais charmé, ma lecture coulait toute seule, cependant dès le début il y a quand même eu un petit quelque chose qui m'a gêné.

Qu'est-ce donc ? Juste le fait de ne pas savoir où allait être mené m'a un poil énervée, mais au début je ne me suis arrêtée sur ça, au contraire cela me donnait envie de continuer pour découvrir ce qui se cachait sous tous ses mystères. Sauf que plus on avance plus on est encore envahit de mystères, de questions sans réponses, ce dont mon côté impatient  n'a pas du tout aimé.

Cependant, l'écriture et l'univers onirique m'ont emmené à travers les pages sans que je le veuille vraiment, même si j'avoue ne pas m'être attachée plus que ça aux deux personnages principales.

Donc ayant l'impression de tourner en rond encore et encore, j'avouerai avoir lu en diagonale la dernière centaine pages, alors certes je n'ai pas tout compris omettant des passages peut-être important, mais je n'ai pas non plus aimé contente, je n'ai pas eu de véritables explications, ce n'était pas assez clair pour moi.. Peut-être trop "fantastique" pour moi, je n'ai pas du saisir toute l'intrigue de l'histoire.

Ce roman reste tout de même une bonne lecture grâce à son univers mais je reste quelque peu sur ma faim.
3/5

jeudi 20 avril 2017

Un parfum d'encre et de liberté



Titre : Un parfum d'encre et de liberté
Auteur : Sarah McCoy
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 464

1859. Deux ans avant le début de la guerre de Sécession. Sarah Brown, fille d'un célèbre abolitionniste, se résigne à ne pas avoir d'enfant. " Qui voudrait l'épouser ? " se désole sa mère... Sarah retrouve pourtant goût à la vie en s'engageant avec sa famille dans un groupe de résistants, qui aide les esclaves à fuir leur terrible sort vers le nord de l'Amérique. Grâce à ses talents artistiques, elle retrace et dissimule dans ses dessins les cartes secrètes qui mènent à la liberté. 2014. Eden et son mari, un couple en manque d'enfant, emménagent dans une ancienne demeure de la petite ville de Charleston en Virginie. Alors qu'Eden vagabonde dans sa maison en compagnie de sa voisine, une fillette énigmatique, elle découvre une tête de poupée soigneusement cachée dans le cellier. Malgré les ravages du temps, elle entrevoit de curieuses lignes sur le visage de porcelaine, dans lequel se trouve une mystérieuse clé... Plus d'un siècle sépare Eden et Sarah mais leurs routes vont s'entrecroiser. Car sur la grande carte du monde et de l'Histoire, le passé et le présent se rejoignent dans le destin de ces deux femmes qui dépassent la douleur de ne pas être mères et se révèlent à elles-mêmes.
 

Mon avis :

Bonne lecture.


J'avais beaucoup aimé le premier roman de l'auteur, Un goût de cannelle et d'espoir, alors évidemment celui-ci me tentait.

Résultat ? Je suis un peu déçue, je m'attendais à ne pas aimer autant que le premier car le sujet m'attirait un peu moins, et les avis que j'ai pu voir n'étaient pas élogieux, cependant j'ai senti dès le début que je n'adorerais pas ma lecture, tout simplement parce que le sujet de la partie contemporaine me rebutait assez, l'impossibilité d'avoir d'enfant et d'en souffrir. Je ne veux pas d'enfants, je ne suis donc pas attirée par ce thème là.

Malgré ça, j'ai continué ma lecture car le style de l'auteur simple et fluide m'a donné envie de continuer et la partie historique m'intriguait quand même. J'ai trouvé intéressant cette partie-là, j'ai appris des choses, je me suis assez attachée aux personnages, de Sarah surtout. Je n'ai pas trouvé cette partie cliché, nian nian, chose que je reproche à la partie contemporaine.
Effectivement la partie de nos jours aurait pu ne pas exister, j'aurai d'autant plus apprécié. Je n'ai pas aimé le personnage d'Eden, trop différente de moi. Et puis l'histoire était pour moi trop facile, trop téléfilm, et la fin ? il y a pas de fin, ou alors c'est nunuche, trop facile, bref je n'ai pas apprécié ce côté-là.

De plus, ce que j'aime dans les romans où on alterne avec deux époques, c'est qu'il y a tout de même un lien entre les deux, là c'était très très superficiel, pas poussé du tout, j'avais l'impression de lire deux romans différents.

Heureusement, le style et l'écriture ont fait que les pages ont défilés toutes seules et m'ont permis de continuer ma lecture sans être frustrée.

Bonne lecture, mais beaucoup de défauts qui ne m'ont pas fait apprécié pleinement ma lecture.

3/5

mercredi 12 avril 2017

Les disparues de la Saint-Jean



Titre : Les disparues de la Saint-Jean
Auteur : Laurent Cabrol
Éditions : Editions de Borée
Nombres de pages : 313

Où sont passées Isabelle la sauvageonne, Clémence la rebelle et Adeline l'enfant sage ? En l'espace de quatre années, ces jeunes filles, âgées de 15 à 17 ans, ont disparu le soir de la fête de la Saint-Jean. Les gendarmes concluent à des fugues et à une coïncidence de date. Justin Gilles, le journaliste local, est convaincu qu'Isabelle, Clémence et Adeline ont été assassinées. Ses articles alertent l'opinion et provoquent enfin l'ouverture d'une enquête. Un coupable est trouvé et passe aux aveux. L'affaire est-elle close pour autant ?
 

Mon avis :

 Très très bonne lecture !


J'aime de plus en plus les romans du terroir et je suis tombée un jour dans un recyclerie sur celui-ci et je ne sais pourquoi je l'ai acheté. Bonne idée car j'ai beaucoup aimé cette lecture.


J'avais un peu peur de tomber sur un roman trop policier, sauf que ce n'est pas du tout le cas, alors certes il y a un côté policier, on veut savoir le fin de mot de l'histoire mais ce que je retiens plus de ce roman reste le côté "terroir". La façon dont on suit les pensées des personnages, que se soit l'accusé, la mère de celui-ci, leur employé, le journaliste, le juge etc... On découvre la vie de certains, la vie à la ferme-vigne, la vie de village, du moins le décor, je me sentais bien à cette lecture.

J'ai trouvé l'écriture simple, efficace, très bien tournée. On passe d'une description de la vie de la mère de l'accusé, à l'enquête en elle-même par exemple, avec une facilité déconcertante. Ce qui fait que la lecture est très fluide et très rapide.
Je me suis sentie happée par cette histoire, par ces mystères qui malgré tout restent présent et me donne envie de dévoiler tout ça !

J'ai un peu de mal à trouver des côtés négatifs à cette lecture. Ce n'est pas un coup de coeur mais c'était le bon roman au bon moment.

Très agréablement surprise, un très bon roman  du terroir !

4.5/5

mardi 11 avril 2017

Là où tombent les anges



Titre : Là où tombent les anges
Auteur : Carole Bousquet
Éditions : Gulf Stream
Nombres de pages : 400

Solange, dix-sept ans, court les bals parisiens en compagnie de Clémence et Lili. Naïve, la tête pleine de rêve, elle se laisse séduire par Robert Maximilien et accepte de l’épouser. Mais son prince est un tyran jaloux, qui ne la sort que pour l’exhiber lors de dîners mondains. Coincée entre Robert et Emma, sa vieille tante aigrie, Solange étouffe à petit feu. Heureusement Lili la délurée et la douce Clémence sont là pour la soutenir. Quand la première guerre mondiale éclate, Robert est envoyé sur le front. C’est l’occasion pour Solange de s’affranchir de la domination de son mari et de commencer enfin à vivre, dans une ville où les femmes s’organisent peu à peu sans les hommes…
 

Mon avis :

 Coup de coeur !

J'ai enfin lu ce roman qui me faisait envie depuis sa sortie, mais faut se le dire, le prix me freinait un peu, et puis certains avis que j'ai pu lire n'était pas forcément très élogieux. Cependant, j'ai eu l'occasion de me le procurer et puis il me donnait trop envie par son sujet.

J'ai de suite été happée par l'histoire, la vie de ces 3 filles, amies. On commence avec Solange qui part à Paris pour fuir son père et rejoindre son amie Lili, bien plus extravertie qu'elle. Ensuite arrive Clémence dans ce trio, plus romantique que les autres. Et nous voilà embarqué dans la vie de ces 3 femmes avant, pendant et après la première guerre mondiale.


J'avais quelques appréhensions sur le fait que la lecture pouvait être prévisible, longue, clichée, mais ce n'était absolument pas le cas.
J'ai juste trouver parfois quelques passages trop rapide, du moins on passe vite d'un mois à l'autre, on ne s'attarde pas sur des choses inutiles, ce qui donnait un rythme à la lecture plutôt rapide je dois le dire et j'ai beaucoup aimé ça finalement.
On ne s'attarde pas non plus sur les histoires d'amour niaises, on est très loin du niais, peut-être un peu plus avec Clémence mais cela correspond au personnage et n'est pas pour autant déplaisant.

La guerre arrivant, les choses vont changées, la vie des filles va changer.
J'ai adoré le fait qu'aucune des filles ne le vit de la même façon. Et j'ai encore plus apprécié que Solange soit un personnage réaliste, elle n'est pas parfaite. Non elle n'est pas la première à bouger pour aider pendant la guerre, bien qu'elle se sente honteuse de cet état des faits, non elle ne souhaite pas que son mari revienne de la guerre.
Le contraire de Clémence, qui elle, est obligée de travailler dans des conditions déplorables pour vivre, et ne s'accroche qu'à une chose : que son mari revienne vivant. On pourrait la penser un peu niaise, cruche, fragile mais pas du tout, dans les trois filles, j'ai trouvé que c'était elle la plus courageuse, la plus investie dans les choses.
J'ai un peu moins apprécié le personnage de Lili, je ne m'identifiais pas tellement à elle, bien que je la trouve nécessaire dans cette histoire. J'ai surtout apprécié son rôle pendant la guerre, plus proche du front, des soldats tout en gardant son air un peu délurée, profitant de la vie même si au fond d'elle même elle souffre.

En bref, moi qui ne suit pas très féministe, du moins pas à l'extrême, j'ai trouvé que ce roman avait le ton juste et m'a touché. J'ai appris des choses, j'ai eu des émotions, je me suis plongée avec grand plaisir dans ce monde, tout ce que je réclame d'un roman en gros. J'ai surtout découvert la vie des femmes à cette époque tout simplement.

De plus, le format, courts chapitres, lettres, journal intime, etc.. n'ont fait que accentuer mon rythme de lecture et m'a passionnée.

Très bon livre historique sur les femmes pendant la Première Guerre Mondiale !! Un coup de coeur !

5/5

lundi 10 avril 2017

Le mystère de la bruyère bleue



Titre : Le mystère de la bruyère bleue
Auteur : Barbara Cartland
Éditions : Jai lu
Nombres de pages : 285

Après de longues années loin de ses terres en Ecosse, Ian McCraggan, brillant diplomate, retrouve avec émotion les rudes paysages de son enfance. Le vieux lord McCraggan est mort en lui léguant le château de Skaig et le titre de baron. Mais la demeure ancestrale est occupée par des squatters qui poussent l'insolence jusqu'à contester ses droits à l'héritage et sa qualité de chef de clan. Qui est Moida MacDonald, assez courageuse et effrontée pour lui tenir tête ? Quels sont ces mystérieux voleurs, assez audacieux et bien informés pour dérober la précieuse bruyère bleue ? Dans ce pays du bout du monde, les sentiments les plus sereins deviennent vite des passions exacerbées et sans espoir.
 

Mon avis :
Bonne lecture !

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu de Barbara Cartland et autant dire que l'auteur reste fidèle à elle-même !

Rien de surprenant dans ces romans, on retrouve tout ce qui caractérise l'auteur : un paysage, une époque, les différences de situations entres les personnages et bien sûr l'amour !
Ce que j'ai bien apprécié dans cette lecture reste le côté mystère, pourquoi on nous pond d'un coup une disparition de bruyère, ou cela nous mène-t-il, une question qui m'a poussé à tourner les pages pour découvrir tout ça.
Mais je l'avoue, je n'ai pas eu besoin de ça pour avoir envie de lire ce roman, ça se lit toujours aussi rapidement et facilement, une lecture réconfort.

Alors oui, cela reste très niais parfois, très facile, il y a beaucoup de raisons qui font qu'on peut ne pas aimer l'auteur, mais allez savoir pourquoi, moi j'adore, il suffit de se prendre au jeu pour passer un bon moment.

Une valeur sûre pour moi quand j'ai envie d'une lecture qui coule toute seule et ne me prend pas la tête.

4/5

mardi 4 avril 2017

La tondue



Titre : La tondue
Auteur : Marie de Palet
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 382

1945, la France est libérée. Yvette Martin rentre au pays qu'elle a fui quinze ans plus tôt pour "monter" faire sa vie à Paris. Un foulard cache mal ses cheveux courts, beaucoup trop courts, portant encore "les marques des ciseaux de la honte". Dans son village natal où elle vient se réfugier, Yvette espère se faire oublier, enfin trouver la paix. Mais elle retrouvera un village à jamais marqué par l'Occupation, rongé par la haine, les secrets qui engendrent les rumeurs et qui touchent sa famille de près, de bien trop près. Qui est donc cet inconnu aux yeux de velours noir, arrivé par le même train qu'elle ? Que cherche-t-il dans ce petit bourg de la région de Mende ? Qui était ce couple caché à l'écart de tous pendant la guerre et mystérieusement disparu ? Yvette sait qu'elle doit répondre à toutes ces questions pour pouvoir un jour vivre sereinement. Mais à quel prix ?
 

Mon avis :
Bonne lecture !

Si on me connaît un peu, on sait que je suis très intéressée par la seconde guerre mondiale, pas les "combats" etc en eux-même mais plus l'arrière de tout ça, la vie de la population durant cette période et l'après. Donc ce livre m'attirait tout particulièrement.


Je m'attendais en lisant ce roman à suivre le ressenti et l'histoire d'Yvette par rapport à ce qui lui ai arrivé, c'est à dire être tondue en signe de représailles pour avoir eu une relation avec un allemand. Mais ce n'est pas ce que le roman apporte, on connaît assez vaguement l'histoire d'Yvette et ses sentiments par rapport à tout ça, le roman se concentre sur ce qui s'est passé dans son village pendant qu'elle était à Paris, et cela m'a plu, je n'ai pas été déçue.

Le côté réaliste, simple de ce roman m'a beaucoup plu. On ne tombe pas dans un roman trop...romancé, les propos sont réalistes, les relations entre les personnes, comment ils ont vécus les choses. On sent le vrai livre du terroir, j'avais l'impression d'être dans ce village, de découvrir tout ça sans entrer trop dans les détails, dans les sentiments des gens car les "paysans" en général reste assez pudique sur ce sujet. Tout ça donne une lecture digeste, réaliste, crédible.
Il y a une histoire d'amour, voir plusieurs mais on est loin des clichés, et que ça fait du bien un roman sans clichés, sans niaiseries. La fin m'a d'autant plus donné satisfaction de ce côté-ci.

Je peux comprendre que l'on puisse justement reprocher à ce roman un manque de profondeur mais personnellement c'est ce qui m'a fait aimer ce livre.
 
En somme, une très bonne lecture dont la simplicité m'a convaincu !

4/5

jeudi 30 mars 2017

Les lettres de roses



Titre : Les lettres de Rose
Auteur : Clarisse Sabard
Éditions : Charleston
Nombres de pages : 382

Lola a été adoptée à l’âge de trois mois. De nos jours, à presque 30 ans, elle travaille dans le salon de thé de ses parents, en attendant de trouver enfin le métier de ses rêves : libraire. Mais sa vie va basculer lorsqu’elle apprend que sa grand-mère biologique, qui vient de décéder, lui a légué un étrange testament : une maison et son histoire dans le petit village d’Aubéry, à travers des lettres lui apprenant ses origines. Elle découvre ainsi la vie de son arriere grand-mère Louise, de sa grand mère Rose et de sa mère Nadège, ainsi que les dérangeantes circonstances de sa naissance. Mais tous les habitants ne voient pas d’un bon œil cette étrangère, notamment Vincent, son cousin. Et il y a également le beau Jim, qui éveille en elle plus de sentiments qu’elle ne le voudrait. Réveiller les secrets du passé lui permettra-t-elle d’avancer vers son avenir ?
 

Mon avis :
Bonne lecture sans plus. (Houla je vais me faire des ennemis.)

J'ai succombé au buzz que ce roman a crée, et peut-être n'aurais-je pas du. Non pas parce que je n'ai pas aimé mais parce que cela le mettant en défaveur dès le début, trop d'attente surement. De plus, j'ai tendance à être assez exigeante quand les livres ne sont que des coups de coeurs pour les autres lecteurs. J'aurai surement du le lire après toute cette médiatisation et sans suivre l'auteur sur instagram, allez savoir pourquoi ça m'a gênée.

Dès le début je n'ai pas trop apprécié le côté trop.. chick-lit que je trouvais au personnage de Lola, ainsi que Tristan d'ailleurs, la tournure de l'histoire est un peu trop facile, rien de très novateur. Mais c'est surtout le personnage de Lola que j'ai carrément détesté, je ne saurais pas dire pourquoi mais je ne me suis aucunement attachée à elle, elle en arrivait même à m'agacer. Je me suis forcée à persévérer.

De ce fait, j'ai commencé à apprécié ma lecture qu'au moment où on découvre Louise dans sa vie. Même si j'avouerai quelques incohérences dans le ton de paroles des personnages, à l'époque (je me base sur certains livres du terroirs ainsi qu'en étant petite-fille d'une lignée de paysans), dans une ferme, on ne parlait qu'assez rarement avec un langage aussi... "soutenue", le mot est trop fort mais je ne trouvais pas ça très réaliste surtout dans les années 1912. Ceci-dit, je peux comprendre que l'auteur ai choisi de continuer le roman avec ce style, cela garde un côté féminin présent tout le long du roman, donc cela reste harmonieux.

Cependant, j'avais quand même l'impression que l'auteur essayait que chaque phrase soit parfaite, très romancée, je trouvais ça un peu lourd parfois, ça manquait d'un peu de simplicité dans les mots et je trouve ça assez dommage, bien que parfois ce n'est pas désagréable et crée le côté féminin dont je parle plus haut. 
Contrairement à l'écriture, le fond de l'histoire en lui-même n'était pas très surprenant, l'auteur en étant lectrice sait parfaitement ce qui plait aux lecteurs, j'avais l'impression de lire un parfait mélange de tout les romans charleston qui ont plu. Peut-être ma peur que ce roman soit trop commercial. 
Quant à la fin... je résumerais la chose en disant que c'était un poil niais, trop facile et trop "tout est beau, les licornes sont de sorties etc.", le côté chick-lit est un peu trop ressorti à ce moment.
Petit bémol en plus (oui encore un..), je me suis régulièrement perdue dans les personnages, les liens entre eux etc.. un petit arbre généalogique à la fin aurait pu être utile mais ceci-dit rien de bien méchant.

A ce stade je dois ressembler à un monstre avec tous les côtés négatifs mais je n'ai pas trouvé tout noir, loin de là.
Car mine de rien, j'ai lu très rapidement ce roman, l'univers du village m'a beaucoup parlé. Le fait que les personnages du "passé" ne soient pas parfaits a remonté le roman dans mon estime et ajouter une touche de réalité qui me manquait.
De plus, je dois l'avouer, quand j'ai terminé ma lecture, quelques heures plus tard, j'ai regretté de ne plus retourné dans son univers, donc ça veut dire beaucoup je pense.

Je tiens à dire que ce n'est que mon avis, et je pense qu'il a beaucoup été influencé par le côté buzz d'un roman qui promettait d'être trop parfait. J'ai tendance à rejeter sans avoir lu ce genre de romans, trop médiatisé, trop rendu "parfait" par les autres lecteurs. (On a tous des défauts !) En plus, j'ai une certaine aversion pour le genre chick-lit, non que ce roman soit classé comme tel.
 
En bref, avec le recul, ce livre est très plaisant et je peux comprendre l'engouement qui s'y tourne autour. Pour un premier roman je trouve ça pas si mal, même si je regrette le manque d'originalité.

3/5

lundi 27 mars 2017

Une fille au manteau bleu



Titre : Une fille au manteau bleu
Auteur : Monica Hesse
Éditions : Macmillan
Nombres de pages : 322

Amsterdam, 1943. Hanneke sillonne les rues de la ville afin de dénicher des marchandises au marché noir. Un jour, une cliente lui fait une requête particulière, retrouver une jeune fille juive qu'elle hébergeait et qui a disparu. En recherchant la prénommée Mirjam Roodvet, Hanneke découvre les activités secrètes des réseaux d'entraide aux familles juives et entre à son tour dans la clandestinité.
 

Mon avis :

Très très bonne lecture !

Cela fait longtemps que je n'avais pas lu en anglais, je ne suis jamais entièrement plongée dans l'histoire à cause de la barrière de la langue, donc j'avais un peu peur de ne pas profiter pleinement du roman. Mais ce ne fut pas le cas pour ce roman-ci, j'ai adoré !

Alors certes, je n'ai pas tout tout compris mais ce n'était qu'une toute petite partie, de toute façon quand on lit en vo, il ne faut pas chercher à comprendre tous les mots. Faut aussi dire que c'est un roman jeunesse donc ce n'était pas très littéraire, c'est donc un roman très accessible même au débutant.

Quant à l'histoire ? J'ai adoré, je ne m'attendais à rien de particulier donc j'ai été très agréablement surprise. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Hanneke, Bas, enfin pour faire rapide, tous les personnages.
L'histoire était tellement réaliste, vraie, touchante, pas jeunesse car on reste dans un univers de jeunes adultes. On découvre une facette de  la résistante au pays-bas qui n'est pas si connu que ça mais qui reste tout aussi importante que partout ailleurs.
La fin fut parfaite à mon goût, tout s'emboiter, on n'était pas dans l'incompréhensible, on ne restait pas non plus sur des questions sans réponses.
Je ne veux pas non plus en dévoiler trop, car ce livre mérite d'être découvert comme si on trouvait une lettre ancienne dans un grenier.
 
Coup de coeur pour ce touchant roman.

5/5

jeudi 23 mars 2017

Les ombres de Rutherford Park



Titre : Les ombres de Rutherford Park
Auteur : Elizabeth Cooke
Éditions : Editions City
Nombres de pages : 331

Pour la famille Cavendish, Rutherford Park est bien plus qu'une propriété. C'est un mode de vie régi par des règles strictes, des réceptions somptueuses... mais aussi par des désirs inexprimés et des non-dits. Octavia Cavendish, la maîtresse de maison, vit comme un oiseau dans une cage dorée. Son mari William a fait fructifier la fortune de la famille, mais il étouffe dans son rôle. Quant à Harry, leur fils, il ne rêve que de participer à l'aventure de l'aviation naissante plutôt que de suivre sagement les traces de son père. La veille de Noël 1913, le monde bien rangé de Rutherford Park se fissure. Octavia découvre que son mari dissimule un lourd secret depuis des années. Et puis, il y a Emily, une femme de chambre, qui est sur le point de faire éclater un scandale qui risque de ruiner la famille...
 

Mon avis :
Lecture très mitigée.

Je ne sais que trop penser de ce roman. Pourtant il avait tout pour me plaire, l'époque, le mélanges de classes sociales, la rébellion de certains mais.. je n'ai pas accroché.

D'une part je pense surtout au fait que je l'ai lu sur ma Kindle, j'ai un peu de mal avec ce support, une lecture de temps en temps ça va mais là ce fut la seconde consécutive et ça a joué en défaveur de ma lecture malheureusement.

Cependant, je pense que la forme du roman m'a un peu bloquée aussi, on passe d'un personnage à l'autre juste d'un saut de ligne, alors il m'a fallu un petit temps pour me repérer, dans les personnages, dans le lieu, dans le temps. Je n'arrivais pas à accrocher avec ne serais-ce qu'un personnage, ni à l'histoire, je n'arrive vraiment pas à comprendre pourquoi..
Ce qui m'agace grandement, c'est que ce roman avait tout pour me plaire, il a tout mais ce n'était pas le bon moment ni le bon support pour le lire... Dommage.

Pas le bon moment, pourtant il a tout pour plaire (malgré quelques défauts.)

3/5