mercredi 28 décembre 2016

La pâtissière de Long Island



Titre : La pâtissière de Long Island
Auteur : Sylvia Lott
Éditions : Editions Piranha
Nombres de pages : 392

Au début des années 1930, la jeune Marie est forcée de quitter sa Frise natale et est envoyée par son père, opposé à sa relation avec un protestant, auprès de ses frères installés à New York. Après un temps d’adaptation difficile, elle entreprend de conquérir la ville grâce à une recette de cheesecake qu’elle adapte avec les ingrédients locaux. Soixante-dix ans plus tard, Rona, sa petite nièce est en pleine crise professionnelle et personnelle lorsqu’elle lui rend visite. Marie lui raconte alors l’histoire de sa vie et lui confie avant son retour la recette du fameux cheesecake lui offrant ainsi la possibilité d’un nouveau départ.

Mon avis :

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre de cette lecture donc je n'ai ni était déçue, ni était emballée.
J'ai aimé l'écriture, le style, le rythme de la lecture. J'apprécie les romans où deux époques se mélangent, donc ça partait bien.
Cependant j'ai eu un peu de mal à m'habituer au contexte, je n'arrivais pas à être dedans. Encore moins à partir du moment où Marie part à New-York. J'ai clairement été déçue de l'environnement, de l'histoire, je la pensais plus joyeuse, un peu plus cocooning, je n'arrivais simplement pas à m'identifier à Marie, à me sentir bien dans cet environnement.
Et puis j'ai continué l'histoire, m'attachant de plus en plus aux personnages, j'avais envie de découvrir la suite de l'histoire de Marie dans les années 30. Je l'ai eu cette suite, certes c'était pas mal même si j'avouerai ne plus m'en souvenir très bien.
Quand à la fin du roman, où l'histoire se concentre plus sur Rona, je l'ai trouvé bien mais sans plus, je n'ai pas réussi à m'identifier à Rona et j'ai trouvé le final un peu trop facile mais bon je me suis rappelée que le roman est classé comme étant un chick-lit, donc cela reste une bonne fin pour le genre, pas trop nianian.
En bref, je reste un peu mitigée pour ce roman, même s'il reste une bonne lecture.

3/5

vendredi 16 décembre 2016

Pour l'amour d'un île



Titre : Pour l'amour d'un île
Auteur : Armelle Guilcher
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 395

À la fin de ses études de médecine, Marine décide de retourner vivre sur la petite île bretonne où elle a grandi jusqu'à la mort de ses parents. Mais dans le froid venteux de novembre, l'installation se révèle difficile : les habitants désertent son cabinet et affichent ouvertement leur hostilité. Marine comprend que le secret de cette haine est caché dans le passé de sa famille.

Mon avis :
Je suis très mitigée vis à vis de ce roman..
L'île bretonne me promettait un bon livre du terroir, voir cocooning, à lire au coin du feu un jour de pluie. Chose promise chose dûe ! On est vraiment en Bretagne, avec ses avantages et ses inconvénients, c'est à dire la vie dans un très petit village, sur une île et tous les cancans qui vont avec. 
Mais je n'ai pas réussi à accrocher au style de l'auteur, j'étais quelque fois perdue dans ma lecture, je n'avais pas accroché tout simplement. Cependant je continuais à lire car je pensais que ce roman avait quand même son petit truc et je ne m'ennuyais pas pour autant même l'histoire était parfois un peu surprenante pour moi.
C'est-à-dire que je ne pense pas être dans la tranche d'âge ciblée pour ce roman. Je n'ai donc pas réussi à m'identifier à Marine surtout quand elle était adolescente, en 1960, j'ai beaucoup de mal à imaginer l'ambiance de l'époque, à imaginer le contexte etc... Il y a aussi le fait que la religion était beaucoup présente à cette époque donc à une place assez importante dans le roman.
Bien que je me sois retrouvée dans la vie de village, ayant grandie dans un petit village où tout le monde se connaît et où tout le monde est hypocrite et parle beaucoup négativement par derrière.

Mais, on en prends plein la "vue", on imagine facilement les paysages, les odeurs, le vent, la pluie.. C'est ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman.
J'ai également beaucoup appris sur l'Histoire de la Bretagne, les Bretons pendant la seconde guerre, leur relation avec le nazisme. Ce côté du roman m'a beaucoup plu, ce mystère autour des parents de Marine était très agréable à découvrir au fur et à mesure.
Finalement, le plus touchant dans ce roman reste la relation entre Marine et son grand-père, la bulle de douceur qui faisait du bien. Par contre, je n'ai pas du tout accroché avec la relation entre Marine et le médecin de sa ville, l'ami de son père, relation que je trouvais assez malsaine, mais je pense également que c'est une question d'époque.

En bref, je ne sais absolument pas structurée mes pensées pour ce roman, j'ai aimé tout en n'étant pas très emballée non plus.

3/5

mardi 13 décembre 2016

Les noëls blancs



Titre : Les Noëls blancs
Auteur : Christian Signol
Éditions : Le livre de poche
Nombres de pages : 447

Les Noëls blancs, ce sont ceux dont se souviendront François, Mathieu et Lucie Barthélémy, en repensant à leur enfance, là-bas, aux confins de la Corrèze et du Puy-de-Dôme, dans ce haut pays aux hivers rudes. Ils y ont grandi avec le siècle. Auguste, le père, et Elise, la mère, travaillent une terre qui ne leur appartient pas. A douze ans, François doit abandonner l'école pour devenir garçon de ferme. Un peu plus tard, la mort brutale du père contraint Lucie à se placer comme domestique, tandis que Mathieu tente sa chance en Algérie. Ainsi sont-ils jetés au coeur de tous les tourments du siècle.

Mon avis :
Et voilà un Christian Signol de plus. Les romans de l'auteur ont souvent été pour moi des coups de coeur, malheureusement ce ne fut pas le cas pour celui-ci mais ça ne veut absolument pas dire que je n'ai pas aimé !
Je m'attendais peut-être à une histoire plus centrée sur Noël, l'enfance etc.. Mais bien que le fil conducteur reste un certain Noël, ce que j'ai surtout retenue de l'histoire est la guerre et la souffrance des personnages.
On suit 2 frères et 1 soeur, leurs vies à chacun, ça ne m'a pas déplu du tout, j'aimais beaucoup voir où le destin les menaients et à quoi ils faisaient face. Mais je crois qu'à un moment j'ai un peu décroché car il manquait des bulles d'air, d'espoir qui faisait respirer l'histoire, tout était assez sombre, les personnages souffraient, c'en était devenue assez pesant pour moi même si cela rendait l'histoire très réaliste.
Donc j'avouerai avoir assez vite avalé la dernière centaine de pages mais cela restait agréable quand même surtout grâce à l'écriture et la poésie de l'auteur qui reste toujours un régal.
En somme, un bon roman de Signol, qui n'est pas un coup de coeur car trop triste par moments pour moi.

4/5

jeudi 8 décembre 2016

L'enfant du Titanic



Titre : L'enfant du Titanic
Auteur : Leah Fleming
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 611

15 avril 1912. Dans l’horreur du naufrage, deux femmes qui n’auraient jamais dû se rencontrer voient leurs destins liés à jamais. Sauvées in-extremis, May et son bébé trouvent chaleur et réconfort dans les bras de Celeste. Une amitié est née, qui se renforce au fil du temps. Mais alors que survivre a donné à Celeste courage et goût de la liberté, May semble n’avoir jamais surmonté le drame. Un lourd secret qu’elle porte depuis le soir du naufrage pèse sur sa conscience...

Mon avis :
Bonne lecture !
J'ai effectivement passé de bons moments à lire ce roman, l'écriture était très fluide et assez addictive, l'histoire en elle-même était intéressante, assez réaliste sur les durs moments que peuvent provoqués la guerre entre autres.
Cependant ce n'est pas une lecture que je garderai en mémoire je pense. J'ai trouvé l'histoire trop triste par moments, il n'y avait pas de bulles d'espoir qui aurait pu faire respirer la lecture. Puis certains moments étaient assez longs, j'avoue avoir lu en diagonale les cents dernières pages.
Quand à la fin, je l'ai trouvé trop facile, mais bon c'est mignon, c'est gentil, la boucle est bouclée.
En bref, je ne sais que trop penser de ce roman, un peu trop triste pour moi ? même s'il reste un bon livre.

3/5