lundi 17 août 2015

Délicieuses pourritures



Titre : Délicieuses pourritures
Auteur : Joyce Carol Oates
Editions : J'ai lu
Nombres de pages : 125

Une prestigieuse université féminine de la Nouvelle-Angleterre dans les années 75.
On conteste plus que jamais les valeurs bourgeoises sur fond de drogues, de cigarettes, d'art et de poésie. Gillian Brauer, 20 ans, brillante étudiante de troisième année, voudrait briller encore davantage aux yeux de Andre Harrow, son charismatique professeur de littérature, qui a décidé de faire écrire et lire en classe à ses élèves leur journal intime. Il n'octroie ses compliments qu'aux confessions les plus osées ce qui génère surenchères malsaines et incidents ravageurs parmi des filles survoltées, avides de retenir l'attention - et plus - du maître.

Mon avis :

Ambiance particulière.. J'avais beaucoup aimé le début, j’aimai cette ambiance d'université, d'étudiante qui aimait son professeur et puis au 3/4 ça a viré au un peu trop malsain, je n'ai rien contre un peu de malsain mais là ça me mettait mal à l'aise, le roman est très court donc se ne sont quelques pages assez troublantes mais bon fallait s'y attendre alors je n'ai pas détesté ce roman, au contraire, j'ai apprécié ma lecture finalement.
Enfin bon, un très court roman assez particulier mais pas non plus choquant. Ca passe ou ça casse, pour ma part je pense que c'est passé.

4/5  



La petite fille de Monsieur Linh



Titre : La petite fille de Monsieur Linh
Auteur : Philippe Claudel
Editions : Le livre de poche
Nombres de pages : 184


C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu'il s'appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort. Le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.

Mon avis :

Je ne sors pas toute contente de ma lecture mais elle m'a touchée. Ce vieil homme m'a beaucoup touché oui, mais ce n'est pas un coup de coeur car je me sentais mal pour lui, j'étais triste, et je me sentais mal à l'aise.. Par contre je fais partie des gens dont la fin m'a surprise et touchée.
Bilan en demi teinte pour ce roman finalement.

3/5  



mercredi 12 août 2015

Une saison à Longbourn



Titre : Une saison à Longbourn
Auteur : Jo Baker
Editions : Le livre de poche
Nombres de pages : 325


Sur le domaine de Longbourn, vivent Mr et Mrs Bennet et leurs vénérables filles, en âge de se marier.
À l’étage inférieur veillent les domestiques. Personnages fantomatiques dans le célèbre roman de Jane Austen, Orgueil et préjugés, ils deviennent ici des êtres de chair et de sang qui, du matin au soir, astiquent, frottent, pétrissent et vivent au rythme des exigences et des aventures de leurs bien-aimés patrons. Mais ce que les domestiques font dans la cuisine, sans être observés, pendant qu’Elizabeth et Darcy tombent amoureux à l’étage, relève d’eux seuls… Une histoire d’amour peut en cacher une autre, et qui sait quel secret enfoui risque de ressurgir.

Mon avis :

J'attendais peut être beaucoup de ce roman..
J'adore les romans qui ont comme contexte cette époque surtout quand on passe du côté "domestiques", le fait que se soit écrit par rapport à Orgueil et préjugés m'était complêtement égal et heureusement.
Car au final je pense que O&P a été assez mal traité mais si on prend le roman comme une histoire en elle-même, c'était sympa. Sympa oui..mais il me manquait un petit truc, je ne sais pas pourquoi je n'ai pas tellement accroché, le style de l'auteur m'a un peu bloqué au début, j'étais un peu perdue entre les points de vue. Ensuite ça allait mieux mais non, j'ai lu sans rien retenir, dommage..
Malheureusement, ce livre était sympathique mais je l'aurai vite oublié.

3/5