mardi 4 juillet 2017

Mémé dans les orties



Titre : Mémé dans les orties
Auteur : Aurélie Valognes
Éditions : Le livre de poche
Nombres de pages : 252

Ferdinand Brun est atypique.
Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir.
Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possibles qui pourraient nuire et agacer son voisinage.
Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule.

Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre…
Mon avis :

Lecture particulière. Effectivement, j'ai commencé ce roman en l'écoutant, grâce au livre audio. C'était mon tout premier livre audio alors j'avoue que je n'ai pas plus accroché que ça à ce moyen de lecture. Alors mon avis sur ce roman ne sera pas très objectif.

J'ai donc lu la moitié en audiolivre et la deuxième partie en ebook. (La partie en audiobook a été lu il y a au moins 2 mois..)

Pour commencer avec la première partie, je dirais que j'avais assez aimé, même bien accroché finalement, le style de l'auteur me plaisait, l'univers qu'il nous proposait également. Sauf que le seul moment qui me convenais pour écouter était au moment où je me couchais, donc evidemment, au bout d'un moment je m'endormais, tout en laissant ma lecture continuer sans moi. Ce qui était assez pénible pour retrouver où j'en étais, de plus parfois je m'ennuyais un petit peu, donc ma lecture en a baver et j'ai finis par décrocher, surtout que je n'écoutais pas assez assidument.
De plus, l'histoire en elle-même commençait à m'embêter un peu, ça n'avançait pas, et surtout je trouvais Ferdinand beaucoup trop désagréable, cela peut être sympa mais là j'ai trouvé que c'était trop et énervant.
Par ce fait, j'ai abandonné ma lecture, me disant que je la continuerai sur ma liseuse.

Chose que j'ai donc faite, mais bien plus tard.. Je n'ai pas eu de mal à retrouver le fil de l'histoire, et finalement j'ai lu le reste d'une traite en ayant adoré. Le style de l'auteur me fait beaucoup pensé à Barbara Constantine que j'adore. Je pense que ce roman aurait été un pur bonheur lu sur papier ou ebook dès le début.
Le style est si fluide que je n'aurai pas ressenti l'effet de lenteur, et l'antipathie de Ferdinand ne m'aurait pas autant gênée.

Quant à la fin, elle m'a beaucoup plu, les choses avançaient plus vite, on voit le personnage de Ferdinand changeait tout en gardant son côté antipathique mais en devenant attachant, j'avais l'impression de plus respirer dans la lecture, l'espoir et la joie revenait et cela a donné un coup de frais à l'histoire. La toute fin m'a tout aussi plu, je l'ai trouvé parfaite voir un peu tiré par les cheveux sur un certain point mais c'est le jeu dans ce genre de lecture légère.

Au final, ce fût donc une très bonne lecture, dommage que je n'ai pas lu sur le bon support dès le début. Mais tout cela m'a donné envie de découvrir les autres romans de l'auteur !

4/5

lundi 3 juillet 2017

Au bord des cendres



Titre : Au bord des cendres
Auteur : Jean-François Bouygues
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 568

De sa famille, Vincent ne sait rien, ou presque. Aussi, à la mort de sa femme et de son fils, se tourne-t-il vers ses racines, ses origines - vers le passé, faute d'avenir...
Malgré la réprobation de son père, Vincent disparue en juin 1944 sans laisser de trace. Se pourrait-il que se soit cette vieille dame, au nom inconnu, internée depuis cinquante ans dans un asile charentais ? "Ces salauds nous trouverons pas", se borne-t-elle à répéter. Mais la boîte de la mémoire ne tarde pas à s'entrouvrir. Et les souvenirs, heureux, malheureux, affluent : c'était en mai 1936? Il était une fois deux soeurs... Une famille. La guerre. Des cendres et des braises. Car rien n'est éteint...

Mon avis :

Coup de coeur ! Quel livre ! Je reviens de le fermer, encore tout chamboulée par cette lecture qui m'aura accompagné 8 jours. Dans ces moments-là, je me dis que ce n'était pas un hasard lorsque j'ai trouvé ce livre dans les rayonnages d’Emmaüs.

Commençons par le début. J'ai de suite accroché au style de l'auteur, qui varie les narrateurs assez souvent. Cela donne du rythme à la lecture, surtout qu'on ne s'attarde pas sur des détails, ce qui fait que l'on dévore ce roman tout en le dégustant. J'avoue avoir fait un peu duré le plaisir.

Quant à l'histoire ? Très intriguante dès le départ, donc addictive, et quand on rentre dans la vraie Histoire, j'ai plus qu'adoré. L'époque de la seconde guerre mondiale me plaît énormément, l'environnement, le contexte également, et surtout j'ai adoré suivre ces deux familles.
Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Le style de l'auteur créé des liens proches avec les personnages, quelqu'il soit, donc on ne peut que s'attacher, vivre profondément tous ce que ces familles traversent.
Nous ne sommes pas dans un roman nunuche, ou les personnages principaux sont comme protégés par Dieu et ils ne leur arrivent jamais rien, non là nous sommes dans le vrai, dans ce que la vie apporte réellement c'est à dire des morts, des blessés, de la chance, des moments heureux. Et j'ai adoré que l'histoire soit terre à terre.

Ayant assez fait traîner ma lecture tellement je m'y plaisais, il a bien fallu que je la termine. Et la fin... Elle fut très émouvante. Je ne m'attendais pas à ça, et l'histoire était très dure émotionnellement, triste, horrible et m'a particulièrement touchée, alors les dernières lignes qui nous donnent un moment heureux ont fini par m'a achever et me faire monter les larmes aux yeux.

Coup de coeur pour ce roman historique très émouvant, très addictif également, très réel.

5/5