jeudi 30 mars 2017

Les lettres de roses



Titre : Les lettres de Rose
Auteur : Clarisse Sabard
Éditions : Charleston
Nombres de pages : 382

Lola a été adoptée à l’âge de trois mois. De nos jours, à presque 30 ans, elle travaille dans le salon de thé de ses parents, en attendant de trouver enfin le métier de ses rêves : libraire. Mais sa vie va basculer lorsqu’elle apprend que sa grand-mère biologique, qui vient de décéder, lui a légué un étrange testament : une maison et son histoire dans le petit village d’Aubéry, à travers des lettres lui apprenant ses origines. Elle découvre ainsi la vie de son arriere grand-mère Louise, de sa grand mère Rose et de sa mère Nadège, ainsi que les dérangeantes circonstances de sa naissance. Mais tous les habitants ne voient pas d’un bon œil cette étrangère, notamment Vincent, son cousin. Et il y a également le beau Jim, qui éveille en elle plus de sentiments qu’elle ne le voudrait. Réveiller les secrets du passé lui permettra-t-elle d’avancer vers son avenir ?
 

Mon avis :
Bonne lecture sans plus. (Houla je vais me faire des ennemis.)

J'ai succombé au buzz que ce roman a crée, et peut-être n'aurais-je pas du. Non pas parce que je n'ai pas aimé mais parce que cela le mettant en défaveur dès le début, trop d'attente surement. De plus, j'ai tendance à être assez exigeante quand les livres ne sont que des coups de coeurs pour les autres lecteurs. J'aurai surement du le lire après toute cette médiatisation et sans suivre l'auteur sur instagram, allez savoir pourquoi ça m'a gênée.

Dès le début je n'ai pas trop apprécié le côté trop.. chick-lit que je trouvais au personnage de Lola, ainsi que Tristan d'ailleurs, la tournure de l'histoire est un peu trop facile, rien de très novateur. Mais c'est surtout le personnage de Lola que j'ai carrément détesté, je ne saurais pas dire pourquoi mais je ne me suis aucunement attachée à elle, elle en arrivait même à m'agacer. Je me suis forcée à persévérer.

De ce fait, j'ai commencé à apprécié ma lecture qu'au moment où on découvre Louise dans sa vie. Même si j'avouerai quelques incohérences dans le ton de paroles des personnages, à l'époque (je me base sur certains livres du terroirs ainsi qu'en étant petite-fille d'une lignée de paysans), dans une ferme, on ne parlait qu'assez rarement avec un langage aussi... "soutenue", le mot est trop fort mais je ne trouvais pas ça très réaliste surtout dans les années 1912. Ceci-dit, je peux comprendre que l'auteur ai choisi de continuer le roman avec ce style, cela garde un côté féminin présent tout le long du roman, donc cela reste harmonieux.

Cependant, j'avais quand même l'impression que l'auteur essayait que chaque phrase soit parfaite, très romancée, je trouvais ça un peu lourd parfois, ça manquait d'un peu de simplicité dans les mots et je trouve ça assez dommage, bien que parfois ce n'est pas désagréable et crée le côté féminin dont je parle plus haut. 
Contrairement à l'écriture, le fond de l'histoire en lui-même n'était pas très surprenant, l'auteur en étant lectrice sait parfaitement ce qui plait aux lecteurs, j'avais l'impression de lire un parfait mélange de tout les romans charleston qui ont plu. Peut-être ma peur que ce roman soit trop commercial. 
Quant à la fin... je résumerais la chose en disant que c'était un poil niais, trop facile et trop "tout est beau, les licornes sont de sorties etc.", le côté chick-lit est un peu trop ressorti à ce moment.
Petit bémol en plus (oui encore un..), je me suis régulièrement perdue dans les personnages, les liens entre eux etc.. un petit arbre généalogique à la fin aurait pu être utile mais ceci-dit rien de bien méchant.

A ce stade je dois ressembler à un monstre avec tous les côtés négatifs mais je n'ai pas trouvé tout noir, loin de là.
Car mine de rien, j'ai lu très rapidement ce roman, l'univers du village m'a beaucoup parlé. Le fait que les personnages du "passé" ne soient pas parfaits a remonté le roman dans mon estime et ajouter une touche de réalité qui me manquait.
De plus, je dois l'avouer, quand j'ai terminé ma lecture, quelques heures plus tard, j'ai regretté de ne plus retourné dans son univers, donc ça veut dire beaucoup je pense.

Je tiens à dire que ce n'est que mon avis, et je pense qu'il a beaucoup été influencé par le côté buzz d'un roman qui promettait d'être trop parfait. J'ai tendance à rejeter sans avoir lu ce genre de romans, trop médiatisé, trop rendu "parfait" par les autres lecteurs. (On a tous des défauts !) En plus, j'ai une certaine aversion pour le genre chick-lit, non que ce roman soit classé comme tel.
 
En bref, avec le recul, ce livre est très plaisant et je peux comprendre l'engouement qui s'y tourne autour. Pour un premier roman je trouve ça pas si mal, même si je regrette le manque d'originalité.

3/5

lundi 27 mars 2017

Une fille au manteau bleu



Titre : Une fille au manteau bleu
Auteur : Monica Hesse
Éditions : Macmillan
Nombres de pages : 322

Amsterdam, 1943. Hanneke sillonne les rues de la ville afin de dénicher des marchandises au marché noir. Un jour, une cliente lui fait une requête particulière, retrouver une jeune fille juive qu'elle hébergeait et qui a disparu. En recherchant la prénommée Mirjam Roodvet, Hanneke découvre les activités secrètes des réseaux d'entraide aux familles juives et entre à son tour dans la clandestinité.
 

Mon avis :

Très très bonne lecture !

Cela fait longtemps que je n'avais pas lu en anglais, je ne suis jamais entièrement plongée dans l'histoire à cause de la barrière de la langue, donc j'avais un peu peur de ne pas profiter pleinement du roman. Mais ce ne fut pas le cas pour ce roman-ci, j'ai adoré !

Alors certes, je n'ai pas tout tout compris mais ce n'était qu'une toute petite partie, de toute façon quand on lit en vo, il ne faut pas chercher à comprendre tous les mots. Faut aussi dire que c'est un roman jeunesse donc ce n'était pas très littéraire, c'est donc un roman très accessible même au débutant.

Quant à l'histoire ? J'ai adoré, je ne m'attendais à rien de particulier donc j'ai été très agréablement surprise. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Hanneke, Bas, enfin pour faire rapide, tous les personnages.
L'histoire était tellement réaliste, vraie, touchante, pas jeunesse car on reste dans un univers de jeunes adultes. On découvre une facette de  la résistante au pays-bas qui n'est pas si connu que ça mais qui reste tout aussi importante que partout ailleurs.
La fin fut parfaite à mon goût, tout s'emboiter, on n'était pas dans l'incompréhensible, on ne restait pas non plus sur des questions sans réponses.
Je ne veux pas non plus en dévoiler trop, car ce livre mérite d'être découvert comme si on trouvait une lettre ancienne dans un grenier.
 
Coup de coeur pour ce touchant roman.

5/5

jeudi 23 mars 2017

Les ombres de Rutherford Park



Titre : Les ombres de Rutherford Park
Auteur : Elizabeth Cooke
Éditions : Editions City
Nombres de pages : 331

Pour la famille Cavendish, Rutherford Park est bien plus qu'une propriété. C'est un mode de vie régi par des règles strictes, des réceptions somptueuses... mais aussi par des désirs inexprimés et des non-dits. Octavia Cavendish, la maîtresse de maison, vit comme un oiseau dans une cage dorée. Son mari William a fait fructifier la fortune de la famille, mais il étouffe dans son rôle. Quant à Harry, leur fils, il ne rêve que de participer à l'aventure de l'aviation naissante plutôt que de suivre sagement les traces de son père. La veille de Noël 1913, le monde bien rangé de Rutherford Park se fissure. Octavia découvre que son mari dissimule un lourd secret depuis des années. Et puis, il y a Emily, une femme de chambre, qui est sur le point de faire éclater un scandale qui risque de ruiner la famille...
 

Mon avis :
Lecture très mitigée.

Je ne sais que trop penser de ce roman. Pourtant il avait tout pour me plaire, l'époque, le mélanges de classes sociales, la rébellion de certains mais.. je n'ai pas accroché.

D'une part je pense surtout au fait que je l'ai lu sur ma Kindle, j'ai un peu de mal avec ce support, une lecture de temps en temps ça va mais là ce fut la seconde consécutive et ça a joué en défaveur de ma lecture malheureusement.

Cependant, je pense que la forme du roman m'a un peu bloquée aussi, on passe d'un personnage à l'autre juste d'un saut de ligne, alors il m'a fallu un petit temps pour me repérer, dans les personnages, dans le lieu, dans le temps. Je n'arrivais pas à accrocher avec ne serais-ce qu'un personnage, ni à l'histoire, je n'arrive vraiment pas à comprendre pourquoi..
Ce qui m'agace grandement, c'est que ce roman avait tout pour me plaire, il a tout mais ce n'était pas le bon moment ni le bon support pour le lire... Dommage.

Pas le bon moment, pourtant il a tout pour plaire (malgré quelques défauts.)

3/5

jeudi 16 mars 2017

Le soleil est pour toi



Titre : Le soleil est pour toi
Auteur : Jandy Nelson
Éditions : Gallimard Jeunesse
Nombres de pages : 468

Noah et Jude vivent en Californie. Les jumeaux sont très proches bien que différents : Noah, le solitaire, dessine à longueur de temps et Jude, l'effrontée, est passionnée par la sculpture. Mais les premiers troubles de l'amour et du désir bouleversent leur relation et leurs chemins se séparent.
 

Mon avis :
Coup de coeur !

Le premier roman de l'auteur, Le ciel est partout, était mon coup de coeur absolu quand j'étais adolescente, j'en été obsédée pendant quelques mois tellement j'ai vécu l'histoire.
Mais j'ai vieilli alors je pensais que je serais déçue par Le soleil est pour toi, que je ne ressentirai pas ce que j'ai ressenti pour l'autre roman.
Cependant j'ai eu tort !

J'ai retrouvé la plume et l'univers de l'auteur que j'avais tant adoré, le côté poétique, spirituel, simple, bourré d'émotions, c'était un pur délice. J'ai autant vécu ce roman que l'autre, j'ai de suite rentrée dans les pensées de Noah et Jude.
J'ai une grande préférence pour Noah, j'ai adoré ce personnage, sa sensibilité, son talent, sa manière d'être et de penser, je me suis reconnue dans pas mal de ses pensées. J'étais extrêmement touchée par lui alors que je m'étais imaginée qu'à mon âge, les histoires d'ados ne me toucheraient plus, autant dire que je me suis pris une belle claque.

Ce que j'adore avec les romans de l'auteur, ce sont les multiples thèmes abordés si bien entremêlaient entre eux, entre les personnages, entre les histoires. Je ne me suis pas juste plongée dans une histoire où des jumeaux deviennent ados et commencent à se séparer donc jalousie etc, oh non c'est bien bien plus que ça !
Cela touche des tonnes de sujets sans que l'on ne s'en rende compte et ça ne rend pas la lecture aussi lourde qu'on pourrait le penser, car il y a ce côté émotion qui est présent dès le début et la poésie aussi.

Car oui de l'émotion il y a en a, à la pelle ! Cela fait si longtemps que je n'avais lu un roman aussi chargé en émotion, au point d'en arrêter ma lecture quelques heures pour pas cela fasse trop, même si d'un autre côté j'avais très envie de retrouver les personnages.

Que dire de plus ? Lisez, savourez, ouvrez vous l'esprit, car ce roman a pour moi un petit côté bohème, très artistique dirons-nous.

Conclusion : Gros coup de coeur !! Quel roman !

5/5

mercredi 15 mars 2017

La dernière énigme



Titre : La dernière énigme
Auteur : Agatha Christie
Éditions : Le livre de poche
Nombres de pages : 252

Lorsque Gwenda avait vu la villa, elle n'avait pas hésité une seconde.
C'était exactement ce qu'elle cherchait. Démodée peut-être, mais charmante... Gwenda s'y était sentie chez elle dès le premier instant. Pour un peu, cette maison aurait pu être celle de son enfance : chaque pièce lui évoquait des souvenirs confus... Son imagination lui jouait des tours, bien sûr. Comment pouvait-elle reconnaître cet endroit puisqu'elle n'avait jamais mis les pieds en Angleterre auparavant ? Pourtant, tout lui était familier...
Pourquoi s'était-elle sentie glacée de terreur en regardant dans le hall, du haut de l'escalier ? Pourquoi ? La villa était-elle hantée ? Ou bien Gwenda devenait-elle folle ?
 

Mon avis :
Très bon Agatha Christie !

Honnêtement la couverture ne me donnait pas envie mais le petit côté maison hantée du résumé a eu raison de moi et heureusement !

On est très vite plongée dans la vie de Gwenna, de sa découverte de la maison, de ses impressions, donc j'ai très vite accroché à ce roman de l'auteur.

Ce qui fait que j'ai tant apprécié ce roman, vient sûrement du fait que c'est une enquête de Miss Marple, il y a donc ce côté plus féminin à l'histoire, plus romancé qui me parle plus que les enquêtes d'Hercule Poirot. De plus, ce sont en grande majorité les personnages "non enquêteurs" qui démêlent toute l'histoire, du moins au début, car bien sûr Miss Marple est là pour tout mettre au clair et rétablir la vérité.

Une bonne petite enquête de l'auteur, avec un contexte que j'ai beaucoup aimé !

4/5

dimanche 12 mars 2017

La passion d'Emma



Titre : La passion d'Emma
Auteur : Penelope Williamson
Éditions : Belfond
Nombres de pages : 364

Le destin d'Emma semblait tout tracé.
Jeune fille d'une grande beauté appartenant à la haute société de Bristol, elle est promise au riche propriétaire de filatures Geoffrey Alcott. Mais dans la Nouvelle-Angleterre de la fin du XIXe siècle, elle semble la seule à être touchée par le sort misérable des ouvriers. À travers les barreaux de sa cage dorée, c'est vers ces hommes et ces femmes à la vie rude et aux mœurs simples que sa sensibilité et sa générosité la portent.
L'humble immigré irlandais Seamus McKenna n'a rien d'autre à lui offrir que son grand cœur, ses mains rugueuses et ses yeux de braise. Et pourtant Emma se sent de plus en plus proche de lui, jusqu'à braver les convenances et renoncer à son rang social. Pour s'extirper du carcan qui l'enserre, vivre sa révolte jusqu'au bout et changer définitivement de clan, une seule force est capable de porter Emma, celle de l'amour.
 

Mon avis :
Très bonne lecture !

Première chose : La couverture que j'ai mis est bien plus moderne que celle que j'ai donc donne plus envie. Car faut l'avouer, celle que je possède ne me donnait pas envie, du moins elle me laissait penser que j'aurai  affaire avec un roman un peu nianian, alors de ce fait, ce pauvre roman a trainé dans ma pal quelques temps.. Comme quoi, la couverture est tout de même importante !

Cela fait du bien de retrouver un de mes genres de prédilection : la "romance" historique, surtout grâce à ce livre. Car ce n'est pas juste une romance, ce qui ressort le plus reste le côté "différences de rang social". J'ai adoré voir les deux côtés, le lien qu'Emma va créer entre les deux mondes.
On découvre en plus la vie des immigrés Irlandais, une vie pas simple, mais plus chaleureuse, plus vivante, plus réelle que celles de la haute société.


J'ai donc été très agréablement surprise par ce roman, que j'avais malgré moi catégorisé dans la romance. Il y a le côté romance bien sûr, mais je l'ai trouvé léger, pudique, du moins au début. Cependant, j'ai regretté la tournure qu'elle a pu prendre vers la fin, elle était trop présente, mais ça ne dure pas très longtemps, donc ça passe !

En bref, une bonne découverte, un bon livre historique avec tout de même de la romance mais qui est loin d'être clichée !

4/5

mercredi 8 mars 2017

Les fourmis



Titre : Les fourmis
Auteur : Bernard Werber
Éditions : Le livre de poche
Nombres de pages : 312

Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement desctructrices.
Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre.
A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces "infra-terrestres", au fil d'un thriller unique en son genre, où le suspense et l'horreur reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses.
Voici pour la première fois un roman dont les héros sont des... fourmis !

Mon avis :

Ayant un rapport assez particulier avec Bernard Werber, j'avais un peu peur de me lancer dans ce roman-ci. J'avais adoré L'empire des anges il y a une dizaine d'années, depuis j'ai un peu de mal à accrocher à ses autres romans, je les abandonnent même, sauf Demain que j'avais bien apprécié. Et puis faut dire que mon copain avait adoré alors qu'il ne lit jamais donc ça m'intriguait d'autant plus, alors je l'ai lu..

Je ne sais pas trop quoi en penser. Je pensais que j'allais être fasciné par l'univers des fourmis, ce qui fut le cas au début.
Sauf qu'arrive le moment où il y a le mystère de la cave.. J'appréciais ce suspens, mais au bout d'un moment c'était un peu agaçant.
Même quand on suit les fourmis je commençais  décrocher, l'impression de tourner en rond, des descriptions et des actions peut-être inutiles, en somme j'avais envie d'avancer !

Arrive enfin, avec un peu de peine, la fin, le dénouement, le fameux mystère résolu... et bien j'ai été déçue, enfin ça ne m'a pas surprise, j'en ressors un peu frustrée, avec un petit goût de "tout ça pour ça". Bref je pense simplement que je n'ai pas adhérer à ce roman.

Cependant, j'ai appris beaucoup de choses grâce à cette lecture et c'est ce que j'apprécie le plus dans les romans de l'auteur. 


  Un roman instructif mais qui ne m'aura pas passionnée autant que je l'aurai voulu.

3/5

lundi 6 mars 2017

Eclair d'été



Titre : Eclair d'été
Auteur : Tamara McKinley
Éditions :Archipoche
Nombres de pages : 470

Orpheline à douze ans, Miriam a toujours su faire face à l'adversité. Quand elle découvre, à l'aube de son soixante-quinzième anniversaire, qu'elle a été spoliée de son héritage, elle n'hésite pas. Un nouveau combat l'attend. Sans doute le plus important de son existence : rétablir l'honneur de son père et récupérer son bien pour le transmettre aux siens. Cette quête de vérité et de justice sera pour Miriam l'occasion d'emprunter les chemins du souvenir. Un voyage qui la mènera de l'Irlande sinistrée des années 1890 à l'Australie de la première moitié du XXe siècle, monde âpre, sauvage, mais empli d'espoir pour nombre de pionniers venus y chercher fortune.

Mon avis :

Bonne lecture mais sans plus.

J'avais eu un coup de coeur pour La dernière valse de Mathilda de l'auteur, et apprécié deux autres de ses romans mais celui-ci est loin d'être mon préféré..

Au début, j'avais un peu de mal à rentrer dans l'histoire à cause du nombre de personnages, l'histoire et les liens entre eux n'étant pas encore mis en place, cela est donc un peu compliqué. Mais une fois cela fait, j'appréciais ma lecture.

Sauf qu'à un moment certains personnages m'énervaient, dont Miriam. Certains étaient parfois trop gentils et d'autres trop méchants, c'était le bien et le mal point, assez cliché donc.
Puis surtout, j'avais l'impression de tourner en rond, Miriam qui disait avoir un secret à sa famille mais tarde à dire quoi, c'était énervant, et son côté je fais ce que je veux, rien à faire de ce que vous risquez à cause m'horripilait, je ne me suis clairement pas attaché à elle.

Alors, avec ce petit agacement et bien j'ai trouvé le temps long.. Ce qui a rattrapé la chose pour moi, c'est le décor.


Loin d'être mon roman préféré de l'auteur..
 
3/5

mercredi 1 mars 2017

La chaise numéro 14



Titre : La chaise numéro 14
Auteur : Fabinne Juhel
Éditions : Babel
Nombres de pages : 304

À la fin de la seconde guerre mondiale, à Saint-Brieuc, la jeune Maria Salaun est tondue par son ami d'enfance, Antoine, pour avoir vécu une histoire d'amour avec un officier allemand. Le commando de maquisards, débarquant dans une Jeep de l'armée américaine, impose à la jeune fille l'humiliation publique, en l'asseyant sur une chaise de bistrot, dans la cour de l'auberge de son père, devant la foule friande de spectacle. Maria n'oppose aucune résistance, sauf celle de se présenter devant eux pieds nus, dans une robe de mousseline blanche, sa flamboyante chevelure rousse déployée. Sans pleurer ni baisser les yeux, elle se laisse tondre. Mais la honte va bientôt passer dans l'autre camp. Six noms sont sur sa liste...

Mon avis :

Très bonne lecture !

Une lecture très "naturelle", réelle, touchante, pudique.
On ne peut que s'attacher à Maria, on vit son humiliation et on combat avec elle sa "vengeance" mais on ne tombe pas dans le drame absolue, surtout grâce à l'écriture que je trouve très poétique, elle donne une ambiance feutrée très agréable et gomme un peu les contours qui auraient pu être trop à vif vu le sujet de ce roman.


Effectivement, l'écriture est le point fort de ce roman, j'ai adoré l'ambiance qu'elle donnait, la place de la nature, les détails de l'environnement, les couleurs qui a une grande importance, rendant le tout poétique, tout en étant fluide et rapide à lire.

Certes, il y a un ou deux passages que j'ai trouvé quelques peu longs mais ça ne durait que quelques pages alors rien de bien méchant.

Arrive la fin, que je trouve.. parfaite, dans la continuité du roman, simple en étant profonde et toujours aussi poétique, l'espoir et la paix reviennent et cela fait du bien.
 
4.5/5