mercredi 30 novembre 2016

L'instant présent



Titre : L'instant présent
Auteur : Guillaume Musso
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 433

Lisa et Arthur n'ont rendez-vous qu'une fois par an.
Il passe sa vie à la chercher...
... elle passe la sienne à l'attendre.

Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d'art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d'Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate. Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n'offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n'est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l'aimer :

" Ce qui m'arrive est inimaginable, et pourtant bien réel... "

Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.

Mon avis :
Après avoir un peu boudé Guillaume Musso, me voilà repartie dans l'expérience ! Très bonne idée que j'ai eu !

J'ai adoré ce roman, j'ai retrouvé l'univers de Musso que j'adorais lorsque j'étais adolescente et qui m'avait donné l'amour de la lecture. Redécouvrir New-York, ses histoires d'amour, son rythme était un vrai régal !
Toujours aussi addictif, rapide à lire, je n'avais qu'une envie : replonger dans ma lecture pour démêler ce mystère et avoir le fin mot de cette histoire ! 
J'avais également un peu boudé l'auteur car je commençais à moins aimé le côté thriller, les histoires de courses poursuites dans le monde entier, je ne recherchais plus ce genre lecture. Mais dans ce roman-ci, pas de flics, pas de danger de mort ou je ne sais quoi. Juste une histoire surnaturelle, une histoire d'amour et ce mystère du phare, des réflexions sur le temps et l'important de profiter des gens qui nous entourent.

Certes, l'histoire n'est pas parfaite, trop facile par moment, j'ai quelques questions auquelles je n'ai pas eu les réponses. La fin ne m'a pas extasiée, je m'attendais peut-être à quelque chose de plus wow, mais elle reste dans le style de l'auteur, une fin qui m'a parue juste.

Malgré les quelques points négatifs, très contente et agréablement surprise par cette lecture ! Je réclamais du suspens, de l'addiction, de l'amour, du New-York, j'ai donc eu finalement tout ce que je quémandais.

5/5

lundi 28 novembre 2016

La jeune fille à la perle



Titre : La jeune fille à la perle
Auteur : Tracy Chevalier
Éditions : Folio
Nombres de pages : 313

La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.

Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. A mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville...

Un roman envoûtant sur la corruption de l'innocence, l'histoire d'un coeur simple sacrifié au bûcher du génie.

Mon avis :
Très bonne lecture !
Je partais un peu dans l'inconnu avec roman, bien que je connais sa renommée, et j'avouerai qu'avec cette lecture je sortais de ma zone de confort.
Mais ce fut un vrai plaisir de rentrer dans la vie de Griet, dans son univers dépaysant, tout en pudeur malgré la dureté de sa vie.
J'ai peut-être un petit point négatif à dire sur cette lecture, je m'attendais peut-être à une relation entre le peintre et Griet plus approfondie, plus touchante alors que j'ai l'impression que dans le roman nous l'avons juste effleuré et que ce n'était pas le thème principal, mais ce n'est pas plus mal, tout restait dans la pudeur pour cette relation et je trouve ça très bien comme ça.
En résumé, une très bonne découverte que j'ai lu très rapidement.

4/5

dimanche 27 novembre 2016

Le rivage des secets



Titre : Le rivage des secrets
Auteur : Liz Fenwick
Éditions : City
Nombres de pages : 384

Lorsque Maddie hérite d'une maison au bord de la mer après la mort de son mari, elle espère que ce sera pour elle un nouveau départ. La propriété est magnifique, mais tombe un peu en ruine, oubliée et délaissée depuis des années. Maddie, fascinée, découvre les histoires de générations de femmes qui y ont vécu. Mais le rêve de Maddie d'une vie tranquille à la campagne s’estompe quand d’anciens documents, cachés dans les épais murs, réapparaissent. En se plongeant dans le passé, en écoutant les anciens du village, elle réalise que les secrets de cette maison et son histoire la concernent directement. Petit à petit, le passé ressurgit. Il va bouleverser l’existence de Maddie et de ses proches.

Mon avis :
Ce roman fut une bonne lecture, sans plus tout de même.
Je ne m'attendais à rien de spécial en débutant ce roman, donc je ne peux pas dire que j'ai été déçue, mais j'espérais au moins que je m'attacherais à quelques personnages mais ce ne fut aucunement le cas.
Je n'ai pas du tout apprécié Maddie, le personnage principal, je ne comprenais pas ses réactions, à vouloir cacher de choses, à être aveugle face à certaines situations. Les autres personnages ne sont pas en reste, la belle-fille de Maddie est un pur cliché de l'adolescence, s'en était parfois vulgaire, j'avais juste envie de lui donner une claque. La "bonne copine" de Maddie m'était insupportable également, bien qu'elle n'était pas la pire. Finalement ce sont les personnages masculins que j'ai le plus apprécier, surtout le "papy" de l'histoire qui rattrape un peu les choses dans son comportement, et dans le rôle qu'il joue dans le roman.
Ceci dit, bien que je n'ai pas accroché aux personnages, j'ai quand même passé de bons moments, dans ce village si on peut appeler ça un village. Ca change les idées, un petit roman cocooning, tout est assez prévisible, parfois trop facile mais il ne faut pas être trop exigeant dans ce genre de romans.

3.5/5

dimanche 20 novembre 2016

Ce qui ne nous tue pas...



Titre : Ce qui ne nous tue pas...
Auteur : Carole Declercq
Éditions : Terra Nova
Nombres de pages : 320

1944, pendant l’Occupation. Les Français vivent désormais dans l’espoir d’un débarquement allié et l'inquiétude gagne l'armée allemande, accentuant les crispations et les duretés perpétrées contre la population française. Maximilian von Wreden, officier du Renseignement allemand, est en poste à Paris depuis quelques mois quand il rencontre Marianne, une étudiante en philosophie de vingt et un ans. Sa peau est douce, ses lèvres sont tendres, elle réussit à apaiser ses démons intérieurs. Ce que Maximilian ne sait pas, c'est que la jeune femme travaille en réalité pour un réseau de résistants. Elle a volontairement été jetée dans la gueule du loup pour le séduire et lui soutirer des informations sensibles. Pour elle, il est d'abord l'homme à abattre. Mais pas seulement…

Mon avis :
Gros coup de coeur !!
Voilà exactement le genre de romans que j'adore ! Le contexte de la seconde guerre mondiale, une héroïne pas niaise, un amour "interdit" tout en émotion. Bref j'adore, j'adore !
Que dire de plus quand un roman est un réel coup de coeur, au point qu'on a envie de le garder pour soi ?
L'écriture, le rythme, l'ambiance, nous entrainent dans un tourbillon d'émotions. Je ne me suis pas ennuyée une seconde et je n'attendais qu'une chose, pouvoir me replonger dans ce roman tout en ayant peur de le finir trop vite, et cela faisait looongtemps que je n'ai pas ressenti ça pour une lecture, ce qui fait un bien fou !
En résumé ? Mon plus gros coup de coeur de l'année ! J'en redemande !

5/5

jeudi 17 novembre 2016

La petite maison dans la prairie, tome 2



Titre : La petite maison dans la prairie, tome 2
Auteur : Laura Ingalls Wilder
Éditions : Castor poche junior
Nombres de pages : 349

Laura Ingalls Wilder raconte sa jeunesse qui se déroula dans l'Ouest américain des années 1870. Par la bouche de Laura, petite fille de huit ans, nous découvrons ce que fut la vie des pionniers. Dans ce volume, la famille Ingalls s'installe dans une curieuse maison creusée dans les berges d'une rivière.

Mon avis :
Je voulais un petit roman tout doux, qui coule tout seul, qui me servirait clairement de doudou, alors j'ai pensé au romans de La petite maison de la prairie de ma maman. Etant une grande fan de la série, ma mère m'ayant transmis le virus, je me devais de lire les romans. J'ai lu le premier tome il y a un moment de ça, alors je continue avec ce deuxième tome.
Et bien il a fait ce que je lui demandais, un petit roman cocooning qui fait du bien au moral, tout gentillais, un peu naïf peut-être mais c'est le charme des romans et de la série d'ailleurs.
Finalement, il n'y pas grand chose à dire, des classiques que je me devais de lire et qui fait une bonne petite pause entre deux lectures plus imposantes.

4.5/5

mardi 15 novembre 2016

Un bûcher sous la neige



Titre : Un bûcher sous la neige
Auteur : Susan Fletcher
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 525

Au coeur de l'Ecosse du XVIIe siècle, Corrag, jeune fille accusée de sorcellerie, attend le bûcher.
Dans le clair-obscur d'une prison putride le Révérend Charles Leslie, venu d'Irlande espionner l'ennemi, l'interroge sur les massacres dont elle a été témoin. Mais, depuis sa geôle, la voix de Corrag s'élève au-dessus des légendes de sorcières, par-delà ses haillons et sa tignasse sauvage. Peu à peu, la créature maudite s'efface; du coin de sa cellule émane une lumière, une sorte de grâce pure. Et lorsque le révérend retourne à sa table de travail, les lettres qu'il brûle d'écrire sont pour sa femme Jane, non pour son roi.
Chaque soir, ce récit continue, Charles suit Corrag à travers les Highlands enneigés, sous les cascades où elle lave sa peau poussiéreuse des heures de chevauchée solitaire. Chaque soir, à travers ses lettres, il se rapproche de Corrag, la comprend, la regarde enfin et voit que son péché est son innocence et le bûcher qui l'attend le supplice d'un agneau.

Mon avis :
Quel roman.. !
J'ai beaucoup apprécié certains aspects de ce livre et moins accrochés sur d'autres, je m'explique.
Ce que je retiens surtout de cette lecture est le positif. L'ambiance, les paysages, la vision qu'à la vie cette "sorcière", qui en la découvrant au fil des pages et une personne pure, poétique, attentive à la vie, à la nature et ne cherche pas plus dans sa vie, malgré les horreurs qu'elle a pu vivre. Bref j'ai adoré cette poésie, ce lien à la nature, aux petites choses de la vie qui sont suffisants pour vivre et aimer vivre. Certains passages étaient très doux, très poétiques, voir émouvant.
Néanmoins, j'ai lu les 200 dernières pages dans des jours où je n'étais pas patiente, où je ne voulais plus tellement prendre le temps de déguster ma lecture et j'avais très envie d'avancer dans l'histoire, j'avais l'impression de ne pas avancer, de tourner en rond, malgré la beauté du texte, mais pour moi, à ce moment, il y avait trop de descriptions. De ce fait, j'avouerai avoir lu les 100 dernières à la va vite, même très vite, ne profitant pas de l'écriture, bien que j'ai quand même ressenti l'émotion de la fin, que je trouve très belle.
En somme, un roman magnifique dans l'écriture, dans le voyage car pour moi, c'est surtout un roman d'ambiance, d'émotions, de pudeur, qui nous donne envie de se retrouver au milieu de l'écosse et apprécier la nature qui nous entoure. Un coup de coeur pour ce côté, mais un petit point en moins pour la description peut-être un peu trop présente au bout d'un certain temps (mais ça ne concerne que mon humeur au moment de ma lecture.)

Une ôde à la nature !

4/5

mardi 8 novembre 2016

L'homme de la montagne



Titre : L'homme de la montagne
Auteur : Joyce Maynard
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 379

Été 1979, Californie du Nord. Rachel, treize ans, et sa sœur Patty, onze ans, se préparent à passer leurs vacances à vagabonder dans la montagne comme d’habitude. Échappant à la surveillance d’une mère aimante mais neurasthénique depuis son divorce, et d’un père amoureux de toutes les femmes, le flamboyant inspecteur de police Torricelli, elles se cachent dans les arrière-cours pour regarder la télé par la fenêtre des voisins, inventent blagues et jeux à n’en plus finir, rêvant de l’inattendu qui pimenterait leur existence.

Et l’inattendu arrive. Cauchemardesque, une succession de meurtres de jeunes femmes, tuées dans la montagne selon un même mode opératoire : la chasse à l’Étrangleur du crépuscule commence, menée par l’inspecteur Torricelli.

Mon avis :
Voilà un roman dont je suis bien contente de ne pas m'être fiée aux avis assez négatifs pour la plupart.
J'ai beaucoup aimé ma lecture, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman de ce genre, roman sur les liens familiaux, dans ce cas, lien entre soeurs, ainsi que père et filles.
L'ambiance de ce roman m'a beaucoup plu, dans la limite du huis clos, cette ville, cet univers entouré de montagnes. Et puis l'histoire en elle-même était plaisante, j'étais intriguée, j'avais très envie de savoir qui était ce fameux étrangleur du crépuscule.
J'avouerai qu'il y a eu un moment où je me suis dit qu'on tournait en rond, les meurtres étaient présents mais toujours pas de révélations ou d'indices mais ça n'a durait que quelques pages, le temps que de l'action se présente.
La fin m'a paru parfaite sans être étonnante non plus, mais je ne la voyais pas autrement.
En bref un bon roman du genre, qui nous permet d'entrer dans les pensées et la vie d'une fille de 13 ans et toute la complexité que cela entraîne.

4/5

mardi 1 novembre 2016

Secrets et préjugés



Titre : Secrets et préjugés
Auteur : Anne Barton
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 379

Londres, 1815 Couturière dans une boutique de mode de Bond Street, Annabelle accomplit son rêve. Là, au milieu des taffetas, des satins, des soies et des dentelles, elle crée des robes uniques pour les élégantes de la haute société. Mais le rêve s’arrête hélas chaque soir quand elle quitte son travail… Trop pauvre pour payer les soins dont sa mère malade a besoin, Annabelle a en effet cruellement besoin d’argent. A tel point qu’elle n’a pas trouvé d’autre solution (au prix d’un petit arrangement avec la morale) que de faire chanter de riches Londoniens, en utilisant les secrets inavouables et les potins sulfureux échangés à mi-voix par les clientes, dans l’intimité du salon d’essayage. De toute façon, pour sauver sa mère, Annabelle extorquerait des fonds à l’archevêque lui-même ! Jusqu’au jour où le séduisant duc de Huntford la démasque. Terrifiée, Annabelle l’écoute alors exiger d’elle qu’elle mette ses talents de couturière à son service, en confectionnant une garde-robe complète pour ses deux jeunes sœurs. Elle restera sa captive, chez lui, tant qu’elle n’aura pas terminé. A ce prix seulement, il acceptera de ne pas la dénoncer.

Mon avis :
Voici un roman que j'ai lu sur un long terme, c'est à dire, une semaine. Non pas que je n'ai pas apprécié, au contraire, je voulais un peu savourer cet univers et puis par manque de temps.
Ceci dit, la fin m'a assez énervée, trop cucul, trop facile même si on sait très bien comment cela va finir dès le début mais là c'était réglé en 2 secondes, pas crédible du tout surtout, digne d'une fin d'un dessin animé Barbie. Mais bon on joue un peu le jeu, car c'est le principe d'une romance historique.
Niveau personnages, je ne me suis attachée à aucun en particulier, surtout pas Annabelle, ils avaient tous un petit quelque chose qui m’agaçait, qui n'était pas crédible sans être exécrable pour autant.
L'histoire en elle-même était pas mal, assez original, mais ce n'était pas non plus à en rester bouche bée de suspens ou je ne sais quoi, bien un environnement très plaisant, très girly.
On pourrait croire que je n'ai finalement pas aimé ce roman, mais l'écriture, la fluidité a surement eu raison de moi, car j'ai quand même apprécié ma lecture, elle m'a divertit et c'est tout ce que je demandais.
En bref, une petite romance historique bien sympathique, mais qui ne me marquera pas.

3/5