mardi 25 avril 2017

Highland Fling



Titre : Highland Fling
Auteur : Nancy Mitford
Éditions : 10/18
Nombres de pages : 236

Paru en Angleterre en 1931, Highland Fling est le premier roman de Nancy Mitford. Avec un humour grinçant, elle y dépeint les us et coutumes de ses contemporains aisés et insouciants en cette période de l'entre-deux-guerres.
Son héroïne, Jane Dacre, nous convie à une majestueuse garden-party organisée dans un grand domaine écossais. L'arrivée d'Albert Gates, peintre surréaliste fantaisiste, va perturber le cours paisible et conventionnel des festivités...
Nancy Mitford livre une comédie mordante, qui sonne d'autant plus juste qu'elle côtoyait quotidiennement cette société mondaine dont elle décrit comme nulle autre les comportements et les travers.
 

Mon avis :

Bonne petite lecture !

Très envie d'un roman bien anglais, écossais je me suis donc très vite tournée sur ce roman qui est une peinture de la société anglaise des années d'entre guerres.

On y suit donc les "jeunes", qui sont clairement en décalage avec les générations précédentes. Ils sont un peu égoïstes, un peu fous mais l'envie de vivre et de profiter est leur maître mot.
Vient le moment où les différentes générations se voient quelques peu contraints à cohabiter et partager leurs idées.
Donc nous sommes confrontés à des différents points de vue, notamment sur la première guerre mondiale ainsi que tout simplement une différence dans leur mode de vie.


J'ai bien aimé ma lecture, courte, rapide grâce à l'écriture cynique de l'auteur, un brin de folie, le tout représenté dans des personnages tous un peu farfelues, détestables et attachants. On se prend à aimer ce petit groupe et à sourire assez souvent.

Quand à la fin, certes un peu brusque, je la trouve bien, il y a cette sorte de désinvolture qui reste la base de ce roman, une fin à prendre avec le sourire.

Un sympathique petit roman très English, une bonne représentation des générations d'entre deux-guerres.

3.5/5

dimanche 23 avril 2017

Le Cirque des rêves



Titre : Le Cirque des rêves
Auteur : Erin Morgenstern
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 576

"Le cirque arrive sans crier gare. Aucune annonce ne précède sa venue, aucune affiche sur les révèrbères, aucune publicité dans les journaux. Il est simplement là, alors qu'hier il ne l'était pas."

Sous les chapiteaux rayés de noir et de blanc, c'est une expérience unique, une fête pour les sens où chaque visiteur peut se perdre avec délice dans un dédale de nuages, flâner dans un luxuriant jardi...n de glace, s'émerveiller et se laisser enivrer...

BIENVENUE AU CIRQUE DES RÊVES !

Derrière la fumée et les miroirs, la compétition fait rage. Deux jeunes illusionnistes, Celia et Marco, s'affrontent dans un combat magique pour lequel ils sont entraînés depuis l'enfance. Cependant ils s'aiment, et cette passion pourrait leur être fatale.
 

Mon avis :

Bonne lecture.


Après de longues années dans ma Pal, le moment fut venu pour ce roman d'y sortir et d'être lu !

J'ai de suite accrochée à l'univers enchanteur, onirique, grâce en partie à l'écriture et le style très poétique en étant simple. Donc autant dire que j'étais charmé, ma lecture coulait toute seule, cependant dès le début il y a quand même eu un petit quelque chose qui m'a gêné.

Qu'est-ce donc ? Juste le fait de ne pas savoir où allait être mené m'a un poil énervée, mais au début je ne me suis arrêtée sur ça, au contraire cela me donnait envie de continuer pour découvrir ce qui se cachait sous tous ses mystères. Sauf que plus on avance plus on est encore envahit de mystères, de questions sans réponses, ce dont mon côté impatient  n'a pas du tout aimé.

Cependant, l'écriture et l'univers onirique m'ont emmené à travers les pages sans que je le veuille vraiment, même si j'avoue ne pas m'être attachée plus que ça aux deux personnages principales.

Donc ayant l'impression de tourner en rond encore et encore, j'avouerai avoir lu en diagonale la dernière centaine pages, alors certes je n'ai pas tout compris omettant des passages peut-être important, mais je n'ai pas non plus aimé contente, je n'ai pas eu de véritables explications, ce n'était pas assez clair pour moi.. Peut-être trop "fantastique" pour moi, je n'ai pas du saisir toute l'intrigue de l'histoire.

Ce roman reste tout de même une bonne lecture grâce à son univers mais je reste quelque peu sur ma faim.
3/5

jeudi 20 avril 2017

Un parfum d'encre et de liberté



Titre : Un parfum d'encre et de liberté
Auteur : Sarah McCoy
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 464

1859. Deux ans avant le début de la guerre de Sécession. Sarah Brown, fille d'un célèbre abolitionniste, se résigne à ne pas avoir d'enfant. " Qui voudrait l'épouser ? " se désole sa mère... Sarah retrouve pourtant goût à la vie en s'engageant avec sa famille dans un groupe de résistants, qui aide les esclaves à fuir leur terrible sort vers le nord de l'Amérique. Grâce à ses talents artistiques, elle retrace et dissimule dans ses dessins les cartes secrètes qui mènent à la liberté. 2014. Eden et son mari, un couple en manque d'enfant, emménagent dans une ancienne demeure de la petite ville de Charleston en Virginie. Alors qu'Eden vagabonde dans sa maison en compagnie de sa voisine, une fillette énigmatique, elle découvre une tête de poupée soigneusement cachée dans le cellier. Malgré les ravages du temps, elle entrevoit de curieuses lignes sur le visage de porcelaine, dans lequel se trouve une mystérieuse clé... Plus d'un siècle sépare Eden et Sarah mais leurs routes vont s'entrecroiser. Car sur la grande carte du monde et de l'Histoire, le passé et le présent se rejoignent dans le destin de ces deux femmes qui dépassent la douleur de ne pas être mères et se révèlent à elles-mêmes.
 

Mon avis :

Bonne lecture.


J'avais beaucoup aimé le premier roman de l'auteur, Un goût de cannelle et d'espoir, alors évidemment celui-ci me tentait.

Résultat ? Je suis un peu déçue, je m'attendais à ne pas aimer autant que le premier car le sujet m'attirait un peu moins, et les avis que j'ai pu voir n'étaient pas élogieux, cependant j'ai senti dès le début que je n'adorerais pas ma lecture, tout simplement parce que le sujet de la partie contemporaine me rebutait assez, l'impossibilité d'avoir d'enfant et d'en souffrir. Je ne veux pas d'enfants, je ne suis donc pas attirée par ce thème là.

Malgré ça, j'ai continué ma lecture car le style de l'auteur simple et fluide m'a donné envie de continuer et la partie historique m'intriguait quand même. J'ai trouvé intéressant cette partie-là, j'ai appris des choses, je me suis assez attachée aux personnages, de Sarah surtout. Je n'ai pas trouvé cette partie cliché, nian nian, chose que je reproche à la partie contemporaine.
Effectivement la partie de nos jours aurait pu ne pas exister, j'aurai d'autant plus apprécié. Je n'ai pas aimé le personnage d'Eden, trop différente de moi. Et puis l'histoire était pour moi trop facile, trop téléfilm, et la fin ? il y a pas de fin, ou alors c'est nunuche, trop facile, bref je n'ai pas apprécié ce côté-là.

De plus, ce que j'aime dans les romans où on alterne avec deux époques, c'est qu'il y a tout de même un lien entre les deux, là c'était très très superficiel, pas poussé du tout, j'avais l'impression de lire deux romans différents.

Heureusement, le style et l'écriture ont fait que les pages ont défilés toutes seules et m'ont permis de continuer ma lecture sans être frustrée.

Bonne lecture, mais beaucoup de défauts qui ne m'ont pas fait apprécié pleinement ma lecture.

3/5

mercredi 12 avril 2017

Les disparues de la Saint-Jean



Titre : Les disparues de la Saint-Jean
Auteur : Laurent Cabrol
Éditions : Editions de Borée
Nombres de pages : 313

Où sont passées Isabelle la sauvageonne, Clémence la rebelle et Adeline l'enfant sage ? En l'espace de quatre années, ces jeunes filles, âgées de 15 à 17 ans, ont disparu le soir de la fête de la Saint-Jean. Les gendarmes concluent à des fugues et à une coïncidence de date. Justin Gilles, le journaliste local, est convaincu qu'Isabelle, Clémence et Adeline ont été assassinées. Ses articles alertent l'opinion et provoquent enfin l'ouverture d'une enquête. Un coupable est trouvé et passe aux aveux. L'affaire est-elle close pour autant ?
 

Mon avis :

 Très très bonne lecture !


J'aime de plus en plus les romans du terroir et je suis tombée un jour dans un recyclerie sur celui-ci et je ne sais pourquoi je l'ai acheté. Bonne idée car j'ai beaucoup aimé cette lecture.


J'avais un peu peur de tomber sur un roman trop policier, sauf que ce n'est pas du tout le cas, alors certes il y a un côté policier, on veut savoir le fin de mot de l'histoire mais ce que je retiens plus de ce roman reste le côté "terroir". La façon dont on suit les pensées des personnages, que se soit l'accusé, la mère de celui-ci, leur employé, le journaliste, le juge etc... On découvre la vie de certains, la vie à la ferme-vigne, la vie de village, du moins le décor, je me sentais bien à cette lecture.

J'ai trouvé l'écriture simple, efficace, très bien tournée. On passe d'une description de la vie de la mère de l'accusé, à l'enquête en elle-même par exemple, avec une facilité déconcertante. Ce qui fait que la lecture est très fluide et très rapide.
Je me suis sentie happée par cette histoire, par ces mystères qui malgré tout restent présent et me donne envie de dévoiler tout ça !

J'ai un peu de mal à trouver des côtés négatifs à cette lecture. Ce n'est pas un coup de coeur mais c'était le bon roman au bon moment.

Très agréablement surprise, un très bon roman  du terroir !

4.5/5

mardi 11 avril 2017

Là où tombent les anges



Titre : Là où tombent les anges
Auteur : Carole Bousquet
Éditions : Gulf Stream
Nombres de pages : 400

Solange, dix-sept ans, court les bals parisiens en compagnie de Clémence et Lili. Naïve, la tête pleine de rêve, elle se laisse séduire par Robert Maximilien et accepte de l’épouser. Mais son prince est un tyran jaloux, qui ne la sort que pour l’exhiber lors de dîners mondains. Coincée entre Robert et Emma, sa vieille tante aigrie, Solange étouffe à petit feu. Heureusement Lili la délurée et la douce Clémence sont là pour la soutenir. Quand la première guerre mondiale éclate, Robert est envoyé sur le front. C’est l’occasion pour Solange de s’affranchir de la domination de son mari et de commencer enfin à vivre, dans une ville où les femmes s’organisent peu à peu sans les hommes…
 

Mon avis :

 Coup de coeur !

J'ai enfin lu ce roman qui me faisait envie depuis sa sortie, mais faut se le dire, le prix me freinait un peu, et puis certains avis que j'ai pu lire n'était pas forcément très élogieux. Cependant, j'ai eu l'occasion de me le procurer et puis il me donnait trop envie par son sujet.

J'ai de suite été happée par l'histoire, la vie de ces 3 filles, amies. On commence avec Solange qui part à Paris pour fuir son père et rejoindre son amie Lili, bien plus extravertie qu'elle. Ensuite arrive Clémence dans ce trio, plus romantique que les autres. Et nous voilà embarqué dans la vie de ces 3 femmes avant, pendant et après la première guerre mondiale.


J'avais quelques appréhensions sur le fait que la lecture pouvait être prévisible, longue, clichée, mais ce n'était absolument pas le cas.
J'ai juste trouver parfois quelques passages trop rapide, du moins on passe vite d'un mois à l'autre, on ne s'attarde pas sur des choses inutiles, ce qui donnait un rythme à la lecture plutôt rapide je dois le dire et j'ai beaucoup aimé ça finalement.
On ne s'attarde pas non plus sur les histoires d'amour niaises, on est très loin du niais, peut-être un peu plus avec Clémence mais cela correspond au personnage et n'est pas pour autant déplaisant.

La guerre arrivant, les choses vont changées, la vie des filles va changer.
J'ai adoré le fait qu'aucune des filles ne le vit de la même façon. Et j'ai encore plus apprécié que Solange soit un personnage réaliste, elle n'est pas parfaite. Non elle n'est pas la première à bouger pour aider pendant la guerre, bien qu'elle se sente honteuse de cet état des faits, non elle ne souhaite pas que son mari revienne de la guerre.
Le contraire de Clémence, qui elle, est obligée de travailler dans des conditions déplorables pour vivre, et ne s'accroche qu'à une chose : que son mari revienne vivant. On pourrait la penser un peu niaise, cruche, fragile mais pas du tout, dans les trois filles, j'ai trouvé que c'était elle la plus courageuse, la plus investie dans les choses.
J'ai un peu moins apprécié le personnage de Lili, je ne m'identifiais pas tellement à elle, bien que je la trouve nécessaire dans cette histoire. J'ai surtout apprécié son rôle pendant la guerre, plus proche du front, des soldats tout en gardant son air un peu délurée, profitant de la vie même si au fond d'elle même elle souffre.

En bref, moi qui ne suit pas très féministe, du moins pas à l'extrême, j'ai trouvé que ce roman avait le ton juste et m'a touché. J'ai appris des choses, j'ai eu des émotions, je me suis plongée avec grand plaisir dans ce monde, tout ce que je réclame d'un roman en gros. J'ai surtout découvert la vie des femmes à cette époque tout simplement.

De plus, le format, courts chapitres, lettres, journal intime, etc.. n'ont fait que accentuer mon rythme de lecture et m'a passionnée.

Très bon livre historique sur les femmes pendant la Première Guerre Mondiale !! Un coup de coeur !

5/5

lundi 10 avril 2017

Le mystère de la bruyère bleue



Titre : Le mystère de la bruyère bleue
Auteur : Barbara Cartland
Éditions : Jai lu
Nombres de pages : 285

Après de longues années loin de ses terres en Ecosse, Ian McCraggan, brillant diplomate, retrouve avec émotion les rudes paysages de son enfance. Le vieux lord McCraggan est mort en lui léguant le château de Skaig et le titre de baron. Mais la demeure ancestrale est occupée par des squatters qui poussent l'insolence jusqu'à contester ses droits à l'héritage et sa qualité de chef de clan. Qui est Moida MacDonald, assez courageuse et effrontée pour lui tenir tête ? Quels sont ces mystérieux voleurs, assez audacieux et bien informés pour dérober la précieuse bruyère bleue ? Dans ce pays du bout du monde, les sentiments les plus sereins deviennent vite des passions exacerbées et sans espoir.
 

Mon avis :
Bonne lecture !

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu de Barbara Cartland et autant dire que l'auteur reste fidèle à elle-même !

Rien de surprenant dans ces romans, on retrouve tout ce qui caractérise l'auteur : un paysage, une époque, les différences de situations entres les personnages et bien sûr l'amour !
Ce que j'ai bien apprécié dans cette lecture reste le côté mystère, pourquoi on nous pond d'un coup une disparition de bruyère, ou cela nous mène-t-il, une question qui m'a poussé à tourner les pages pour découvrir tout ça.
Mais je l'avoue, je n'ai pas eu besoin de ça pour avoir envie de lire ce roman, ça se lit toujours aussi rapidement et facilement, une lecture réconfort.

Alors oui, cela reste très niais parfois, très facile, il y a beaucoup de raisons qui font qu'on peut ne pas aimer l'auteur, mais allez savoir pourquoi, moi j'adore, il suffit de se prendre au jeu pour passer un bon moment.

Une valeur sûre pour moi quand j'ai envie d'une lecture qui coule toute seule et ne me prend pas la tête.

4/5

mardi 4 avril 2017

La tondue



Titre : La tondue
Auteur : Marie de Palet
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 382

1945, la France est libérée. Yvette Martin rentre au pays qu'elle a fui quinze ans plus tôt pour "monter" faire sa vie à Paris. Un foulard cache mal ses cheveux courts, beaucoup trop courts, portant encore "les marques des ciseaux de la honte". Dans son village natal où elle vient se réfugier, Yvette espère se faire oublier, enfin trouver la paix. Mais elle retrouvera un village à jamais marqué par l'Occupation, rongé par la haine, les secrets qui engendrent les rumeurs et qui touchent sa famille de près, de bien trop près. Qui est donc cet inconnu aux yeux de velours noir, arrivé par le même train qu'elle ? Que cherche-t-il dans ce petit bourg de la région de Mende ? Qui était ce couple caché à l'écart de tous pendant la guerre et mystérieusement disparu ? Yvette sait qu'elle doit répondre à toutes ces questions pour pouvoir un jour vivre sereinement. Mais à quel prix ?
 

Mon avis :
Bonne lecture !

Si on me connaît un peu, on sait que je suis très intéressée par la seconde guerre mondiale, pas les "combats" etc en eux-même mais plus l'arrière de tout ça, la vie de la population durant cette période et l'après. Donc ce livre m'attirait tout particulièrement.


Je m'attendais en lisant ce roman à suivre le ressenti et l'histoire d'Yvette par rapport à ce qui lui ai arrivé, c'est à dire être tondue en signe de représailles pour avoir eu une relation avec un allemand. Mais ce n'est pas ce que le roman apporte, on connaît assez vaguement l'histoire d'Yvette et ses sentiments par rapport à tout ça, le roman se concentre sur ce qui s'est passé dans son village pendant qu'elle était à Paris, et cela m'a plu, je n'ai pas été déçue.

Le côté réaliste, simple de ce roman m'a beaucoup plu. On ne tombe pas dans un roman trop...romancé, les propos sont réalistes, les relations entre les personnes, comment ils ont vécus les choses. On sent le vrai livre du terroir, j'avais l'impression d'être dans ce village, de découvrir tout ça sans entrer trop dans les détails, dans les sentiments des gens car les "paysans" en général reste assez pudique sur ce sujet. Tout ça donne une lecture digeste, réaliste, crédible.
Il y a une histoire d'amour, voir plusieurs mais on est loin des clichés, et que ça fait du bien un roman sans clichés, sans niaiseries. La fin m'a d'autant plus donné satisfaction de ce côté-ci.

Je peux comprendre que l'on puisse justement reprocher à ce roman un manque de profondeur mais personnellement c'est ce qui m'a fait aimer ce livre.
 
En somme, une très bonne lecture dont la simplicité m'a convaincu !

4/5