mercredi 28 décembre 2016

La pâtissière de Long Island



Titre : La pâtissière de Long Island
Auteur : Sylvia Lott
Éditions : Editions Piranha
Nombres de pages : 392

Au début des années 1930, la jeune Marie est forcée de quitter sa Frise natale et est envoyée par son père, opposé à sa relation avec un protestant, auprès de ses frères installés à New York. Après un temps d’adaptation difficile, elle entreprend de conquérir la ville grâce à une recette de cheesecake qu’elle adapte avec les ingrédients locaux. Soixante-dix ans plus tard, Rona, sa petite nièce est en pleine crise professionnelle et personnelle lorsqu’elle lui rend visite. Marie lui raconte alors l’histoire de sa vie et lui confie avant son retour la recette du fameux cheesecake lui offrant ainsi la possibilité d’un nouveau départ.

Mon avis :

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre de cette lecture donc je n'ai ni était déçue, ni était emballée.
J'ai aimé l'écriture, le style, le rythme de la lecture. J'apprécie les romans où deux époques se mélangent, donc ça partait bien.
Cependant j'ai eu un peu de mal à m'habituer au contexte, je n'arrivais pas à être dedans. Encore moins à partir du moment où Marie part à New-York. J'ai clairement été déçue de l'environnement, de l'histoire, je la pensais plus joyeuse, un peu plus cocooning, je n'arrivais simplement pas à m'identifier à Marie, à me sentir bien dans cet environnement.
Et puis j'ai continué l'histoire, m'attachant de plus en plus aux personnages, j'avais envie de découvrir la suite de l'histoire de Marie dans les années 30. Je l'ai eu cette suite, certes c'était pas mal même si j'avouerai ne plus m'en souvenir très bien.
Quand à la fin du roman, où l'histoire se concentre plus sur Rona, je l'ai trouvé bien mais sans plus, je n'ai pas réussi à m'identifier à Rona et j'ai trouvé le final un peu trop facile mais bon je me suis rappelée que le roman est classé comme étant un chick-lit, donc cela reste une bonne fin pour le genre, pas trop nianian.
En bref, je reste un peu mitigée pour ce roman, même s'il reste une bonne lecture.

3/5

vendredi 16 décembre 2016

Pour l'amour d'un île



Titre : Pour l'amour d'un île
Auteur : Armelle Guilcher
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 395

À la fin de ses études de médecine, Marine décide de retourner vivre sur la petite île bretonne où elle a grandi jusqu'à la mort de ses parents. Mais dans le froid venteux de novembre, l'installation se révèle difficile : les habitants désertent son cabinet et affichent ouvertement leur hostilité. Marine comprend que le secret de cette haine est caché dans le passé de sa famille.

Mon avis :
Je suis très mitigée vis à vis de ce roman..
L'île bretonne me promettait un bon livre du terroir, voir cocooning, à lire au coin du feu un jour de pluie. Chose promise chose dûe ! On est vraiment en Bretagne, avec ses avantages et ses inconvénients, c'est à dire la vie dans un très petit village, sur une île et tous les cancans qui vont avec. 
Mais je n'ai pas réussi à accrocher au style de l'auteur, j'étais quelque fois perdue dans ma lecture, je n'avais pas accroché tout simplement. Cependant je continuais à lire car je pensais que ce roman avait quand même son petit truc et je ne m'ennuyais pas pour autant même l'histoire était parfois un peu surprenante pour moi.
C'est-à-dire que je ne pense pas être dans la tranche d'âge ciblée pour ce roman. Je n'ai donc pas réussi à m'identifier à Marine surtout quand elle était adolescente, en 1960, j'ai beaucoup de mal à imaginer l'ambiance de l'époque, à imaginer le contexte etc... Il y a aussi le fait que la religion était beaucoup présente à cette époque donc à une place assez importante dans le roman.
Bien que je me sois retrouvée dans la vie de village, ayant grandie dans un petit village où tout le monde se connaît et où tout le monde est hypocrite et parle beaucoup négativement par derrière.

Mais, on en prends plein la "vue", on imagine facilement les paysages, les odeurs, le vent, la pluie.. C'est ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman.
J'ai également beaucoup appris sur l'Histoire de la Bretagne, les Bretons pendant la seconde guerre, leur relation avec le nazisme. Ce côté du roman m'a beaucoup plu, ce mystère autour des parents de Marine était très agréable à découvrir au fur et à mesure.
Finalement, le plus touchant dans ce roman reste la relation entre Marine et son grand-père, la bulle de douceur qui faisait du bien. Par contre, je n'ai pas du tout accroché avec la relation entre Marine et le médecin de sa ville, l'ami de son père, relation que je trouvais assez malsaine, mais je pense également que c'est une question d'époque.

En bref, je ne sais absolument pas structurée mes pensées pour ce roman, j'ai aimé tout en n'étant pas très emballée non plus.

3/5

mardi 13 décembre 2016

Les noëls blancs



Titre : Les Noëls blancs
Auteur : Christian Signol
Éditions : Le livre de poche
Nombres de pages : 447

Les Noëls blancs, ce sont ceux dont se souviendront François, Mathieu et Lucie Barthélémy, en repensant à leur enfance, là-bas, aux confins de la Corrèze et du Puy-de-Dôme, dans ce haut pays aux hivers rudes. Ils y ont grandi avec le siècle. Auguste, le père, et Elise, la mère, travaillent une terre qui ne leur appartient pas. A douze ans, François doit abandonner l'école pour devenir garçon de ferme. Un peu plus tard, la mort brutale du père contraint Lucie à se placer comme domestique, tandis que Mathieu tente sa chance en Algérie. Ainsi sont-ils jetés au coeur de tous les tourments du siècle.

Mon avis :
Et voilà un Christian Signol de plus. Les romans de l'auteur ont souvent été pour moi des coups de coeur, malheureusement ce ne fut pas le cas pour celui-ci mais ça ne veut absolument pas dire que je n'ai pas aimé !
Je m'attendais peut-être à une histoire plus centrée sur Noël, l'enfance etc.. Mais bien que le fil conducteur reste un certain Noël, ce que j'ai surtout retenue de l'histoire est la guerre et la souffrance des personnages.
On suit 2 frères et 1 soeur, leurs vies à chacun, ça ne m'a pas déplu du tout, j'aimais beaucoup voir où le destin les menaients et à quoi ils faisaient face. Mais je crois qu'à un moment j'ai un peu décroché car il manquait des bulles d'air, d'espoir qui faisait respirer l'histoire, tout était assez sombre, les personnages souffraient, c'en était devenue assez pesant pour moi même si cela rendait l'histoire très réaliste.
Donc j'avouerai avoir assez vite avalé la dernière centaine de pages mais cela restait agréable quand même surtout grâce à l'écriture et la poésie de l'auteur qui reste toujours un régal.
En somme, un bon roman de Signol, qui n'est pas un coup de coeur car trop triste par moments pour moi.

4/5

jeudi 8 décembre 2016

L'enfant du Titanic



Titre : L'enfant du Titanic
Auteur : Leah Fleming
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 611

15 avril 1912. Dans l’horreur du naufrage, deux femmes qui n’auraient jamais dû se rencontrer voient leurs destins liés à jamais. Sauvées in-extremis, May et son bébé trouvent chaleur et réconfort dans les bras de Celeste. Une amitié est née, qui se renforce au fil du temps. Mais alors que survivre a donné à Celeste courage et goût de la liberté, May semble n’avoir jamais surmonté le drame. Un lourd secret qu’elle porte depuis le soir du naufrage pèse sur sa conscience...

Mon avis :
Bonne lecture !
J'ai effectivement passé de bons moments à lire ce roman, l'écriture était très fluide et assez addictive, l'histoire en elle-même était intéressante, assez réaliste sur les durs moments que peuvent provoqués la guerre entre autres.
Cependant ce n'est pas une lecture que je garderai en mémoire je pense. J'ai trouvé l'histoire trop triste par moments, il n'y avait pas de bulles d'espoir qui aurait pu faire respirer la lecture. Puis certains moments étaient assez longs, j'avoue avoir lu en diagonale les cents dernières pages.
Quand à la fin, je l'ai trouvé trop facile, mais bon c'est mignon, c'est gentil, la boucle est bouclée.
En bref, je ne sais que trop penser de ce roman, un peu trop triste pour moi ? même s'il reste un bon livre.

3/5

mercredi 30 novembre 2016

L'instant présent



Titre : L'instant présent
Auteur : Guillaume Musso
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 433

Lisa et Arthur n'ont rendez-vous qu'une fois par an.
Il passe sa vie à la chercher...
... elle passe la sienne à l'attendre.

Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d'art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d'Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate. Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n'offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n'est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l'aimer :

" Ce qui m'arrive est inimaginable, et pourtant bien réel... "

Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.

Mon avis :
Après avoir un peu boudé Guillaume Musso, me voilà repartie dans l'expérience ! Très bonne idée que j'ai eu !

J'ai adoré ce roman, j'ai retrouvé l'univers de Musso que j'adorais lorsque j'étais adolescente et qui m'avait donné l'amour de la lecture. Redécouvrir New-York, ses histoires d'amour, son rythme était un vrai régal !
Toujours aussi addictif, rapide à lire, je n'avais qu'une envie : replonger dans ma lecture pour démêler ce mystère et avoir le fin mot de cette histoire ! 
J'avais également un peu boudé l'auteur car je commençais à moins aimé le côté thriller, les histoires de courses poursuites dans le monde entier, je ne recherchais plus ce genre lecture. Mais dans ce roman-ci, pas de flics, pas de danger de mort ou je ne sais quoi. Juste une histoire surnaturelle, une histoire d'amour et ce mystère du phare, des réflexions sur le temps et l'important de profiter des gens qui nous entourent.

Certes, l'histoire n'est pas parfaite, trop facile par moment, j'ai quelques questions auquelles je n'ai pas eu les réponses. La fin ne m'a pas extasiée, je m'attendais peut-être à quelque chose de plus wow, mais elle reste dans le style de l'auteur, une fin qui m'a parue juste.

Malgré les quelques points négatifs, très contente et agréablement surprise par cette lecture ! Je réclamais du suspens, de l'addiction, de l'amour, du New-York, j'ai donc eu finalement tout ce que je quémandais.

5/5

lundi 28 novembre 2016

La jeune fille à la perle



Titre : La jeune fille à la perle
Auteur : Tracy Chevalier
Éditions : Folio
Nombres de pages : 313

La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.

Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. A mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville...

Un roman envoûtant sur la corruption de l'innocence, l'histoire d'un coeur simple sacrifié au bûcher du génie.

Mon avis :
Très bonne lecture !
Je partais un peu dans l'inconnu avec roman, bien que je connais sa renommée, et j'avouerai qu'avec cette lecture je sortais de ma zone de confort.
Mais ce fut un vrai plaisir de rentrer dans la vie de Griet, dans son univers dépaysant, tout en pudeur malgré la dureté de sa vie.
J'ai peut-être un petit point négatif à dire sur cette lecture, je m'attendais peut-être à une relation entre le peintre et Griet plus approfondie, plus touchante alors que j'ai l'impression que dans le roman nous l'avons juste effleuré et que ce n'était pas le thème principal, mais ce n'est pas plus mal, tout restait dans la pudeur pour cette relation et je trouve ça très bien comme ça.
En résumé, une très bonne découverte que j'ai lu très rapidement.

4/5

dimanche 27 novembre 2016

Le rivage des secets



Titre : Le rivage des secrets
Auteur : Liz Fenwick
Éditions : City
Nombres de pages : 384

Lorsque Maddie hérite d'une maison au bord de la mer après la mort de son mari, elle espère que ce sera pour elle un nouveau départ. La propriété est magnifique, mais tombe un peu en ruine, oubliée et délaissée depuis des années. Maddie, fascinée, découvre les histoires de générations de femmes qui y ont vécu. Mais le rêve de Maddie d'une vie tranquille à la campagne s’estompe quand d’anciens documents, cachés dans les épais murs, réapparaissent. En se plongeant dans le passé, en écoutant les anciens du village, elle réalise que les secrets de cette maison et son histoire la concernent directement. Petit à petit, le passé ressurgit. Il va bouleverser l’existence de Maddie et de ses proches.

Mon avis :
Ce roman fut une bonne lecture, sans plus tout de même.
Je ne m'attendais à rien de spécial en débutant ce roman, donc je ne peux pas dire que j'ai été déçue, mais j'espérais au moins que je m'attacherais à quelques personnages mais ce ne fut aucunement le cas.
Je n'ai pas du tout apprécié Maddie, le personnage principal, je ne comprenais pas ses réactions, à vouloir cacher de choses, à être aveugle face à certaines situations. Les autres personnages ne sont pas en reste, la belle-fille de Maddie est un pur cliché de l'adolescence, s'en était parfois vulgaire, j'avais juste envie de lui donner une claque. La "bonne copine" de Maddie m'était insupportable également, bien qu'elle n'était pas la pire. Finalement ce sont les personnages masculins que j'ai le plus apprécier, surtout le "papy" de l'histoire qui rattrape un peu les choses dans son comportement, et dans le rôle qu'il joue dans le roman.
Ceci dit, bien que je n'ai pas accroché aux personnages, j'ai quand même passé de bons moments, dans ce village si on peut appeler ça un village. Ca change les idées, un petit roman cocooning, tout est assez prévisible, parfois trop facile mais il ne faut pas être trop exigeant dans ce genre de romans.

3.5/5

dimanche 20 novembre 2016

Ce qui ne nous tue pas...



Titre : Ce qui ne nous tue pas...
Auteur : Carole Declercq
Éditions : Terra Nova
Nombres de pages : 320

1944, pendant l’Occupation. Les Français vivent désormais dans l’espoir d’un débarquement allié et l'inquiétude gagne l'armée allemande, accentuant les crispations et les duretés perpétrées contre la population française. Maximilian von Wreden, officier du Renseignement allemand, est en poste à Paris depuis quelques mois quand il rencontre Marianne, une étudiante en philosophie de vingt et un ans. Sa peau est douce, ses lèvres sont tendres, elle réussit à apaiser ses démons intérieurs. Ce que Maximilian ne sait pas, c'est que la jeune femme travaille en réalité pour un réseau de résistants. Elle a volontairement été jetée dans la gueule du loup pour le séduire et lui soutirer des informations sensibles. Pour elle, il est d'abord l'homme à abattre. Mais pas seulement…

Mon avis :
Gros coup de coeur !!
Voilà exactement le genre de romans que j'adore ! Le contexte de la seconde guerre mondiale, une héroïne pas niaise, un amour "interdit" tout en émotion. Bref j'adore, j'adore !
Que dire de plus quand un roman est un réel coup de coeur, au point qu'on a envie de le garder pour soi ?
L'écriture, le rythme, l'ambiance, nous entrainent dans un tourbillon d'émotions. Je ne me suis pas ennuyée une seconde et je n'attendais qu'une chose, pouvoir me replonger dans ce roman tout en ayant peur de le finir trop vite, et cela faisait looongtemps que je n'ai pas ressenti ça pour une lecture, ce qui fait un bien fou !
En résumé ? Mon plus gros coup de coeur de l'année ! J'en redemande !

5/5

jeudi 17 novembre 2016

La petite maison dans la prairie, tome 2



Titre : La petite maison dans la prairie, tome 2
Auteur : Laura Ingalls Wilder
Éditions : Castor poche junior
Nombres de pages : 349

Laura Ingalls Wilder raconte sa jeunesse qui se déroula dans l'Ouest américain des années 1870. Par la bouche de Laura, petite fille de huit ans, nous découvrons ce que fut la vie des pionniers. Dans ce volume, la famille Ingalls s'installe dans une curieuse maison creusée dans les berges d'une rivière.

Mon avis :
Je voulais un petit roman tout doux, qui coule tout seul, qui me servirait clairement de doudou, alors j'ai pensé au romans de La petite maison de la prairie de ma maman. Etant une grande fan de la série, ma mère m'ayant transmis le virus, je me devais de lire les romans. J'ai lu le premier tome il y a un moment de ça, alors je continue avec ce deuxième tome.
Et bien il a fait ce que je lui demandais, un petit roman cocooning qui fait du bien au moral, tout gentillais, un peu naïf peut-être mais c'est le charme des romans et de la série d'ailleurs.
Finalement, il n'y pas grand chose à dire, des classiques que je me devais de lire et qui fait une bonne petite pause entre deux lectures plus imposantes.

4.5/5

mardi 15 novembre 2016

Un bûcher sous la neige



Titre : Un bûcher sous la neige
Auteur : Susan Fletcher
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 525

Au coeur de l'Ecosse du XVIIe siècle, Corrag, jeune fille accusée de sorcellerie, attend le bûcher.
Dans le clair-obscur d'une prison putride le Révérend Charles Leslie, venu d'Irlande espionner l'ennemi, l'interroge sur les massacres dont elle a été témoin. Mais, depuis sa geôle, la voix de Corrag s'élève au-dessus des légendes de sorcières, par-delà ses haillons et sa tignasse sauvage. Peu à peu, la créature maudite s'efface; du coin de sa cellule émane une lumière, une sorte de grâce pure. Et lorsque le révérend retourne à sa table de travail, les lettres qu'il brûle d'écrire sont pour sa femme Jane, non pour son roi.
Chaque soir, ce récit continue, Charles suit Corrag à travers les Highlands enneigés, sous les cascades où elle lave sa peau poussiéreuse des heures de chevauchée solitaire. Chaque soir, à travers ses lettres, il se rapproche de Corrag, la comprend, la regarde enfin et voit que son péché est son innocence et le bûcher qui l'attend le supplice d'un agneau.

Mon avis :
Quel roman.. !
J'ai beaucoup apprécié certains aspects de ce livre et moins accrochés sur d'autres, je m'explique.
Ce que je retiens surtout de cette lecture est le positif. L'ambiance, les paysages, la vision qu'à la vie cette "sorcière", qui en la découvrant au fil des pages et une personne pure, poétique, attentive à la vie, à la nature et ne cherche pas plus dans sa vie, malgré les horreurs qu'elle a pu vivre. Bref j'ai adoré cette poésie, ce lien à la nature, aux petites choses de la vie qui sont suffisants pour vivre et aimer vivre. Certains passages étaient très doux, très poétiques, voir émouvant.
Néanmoins, j'ai lu les 200 dernières pages dans des jours où je n'étais pas patiente, où je ne voulais plus tellement prendre le temps de déguster ma lecture et j'avais très envie d'avancer dans l'histoire, j'avais l'impression de ne pas avancer, de tourner en rond, malgré la beauté du texte, mais pour moi, à ce moment, il y avait trop de descriptions. De ce fait, j'avouerai avoir lu les 100 dernières à la va vite, même très vite, ne profitant pas de l'écriture, bien que j'ai quand même ressenti l'émotion de la fin, que je trouve très belle.
En somme, un roman magnifique dans l'écriture, dans le voyage car pour moi, c'est surtout un roman d'ambiance, d'émotions, de pudeur, qui nous donne envie de se retrouver au milieu de l'écosse et apprécier la nature qui nous entoure. Un coup de coeur pour ce côté, mais un petit point en moins pour la description peut-être un peu trop présente au bout d'un certain temps (mais ça ne concerne que mon humeur au moment de ma lecture.)

Une ôde à la nature !

4/5

mardi 8 novembre 2016

L'homme de la montagne



Titre : L'homme de la montagne
Auteur : Joyce Maynard
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 379

Été 1979, Californie du Nord. Rachel, treize ans, et sa sœur Patty, onze ans, se préparent à passer leurs vacances à vagabonder dans la montagne comme d’habitude. Échappant à la surveillance d’une mère aimante mais neurasthénique depuis son divorce, et d’un père amoureux de toutes les femmes, le flamboyant inspecteur de police Torricelli, elles se cachent dans les arrière-cours pour regarder la télé par la fenêtre des voisins, inventent blagues et jeux à n’en plus finir, rêvant de l’inattendu qui pimenterait leur existence.

Et l’inattendu arrive. Cauchemardesque, une succession de meurtres de jeunes femmes, tuées dans la montagne selon un même mode opératoire : la chasse à l’Étrangleur du crépuscule commence, menée par l’inspecteur Torricelli.

Mon avis :
Voilà un roman dont je suis bien contente de ne pas m'être fiée aux avis assez négatifs pour la plupart.
J'ai beaucoup aimé ma lecture, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman de ce genre, roman sur les liens familiaux, dans ce cas, lien entre soeurs, ainsi que père et filles.
L'ambiance de ce roman m'a beaucoup plu, dans la limite du huis clos, cette ville, cet univers entouré de montagnes. Et puis l'histoire en elle-même était plaisante, j'étais intriguée, j'avais très envie de savoir qui était ce fameux étrangleur du crépuscule.
J'avouerai qu'il y a eu un moment où je me suis dit qu'on tournait en rond, les meurtres étaient présents mais toujours pas de révélations ou d'indices mais ça n'a durait que quelques pages, le temps que de l'action se présente.
La fin m'a paru parfaite sans être étonnante non plus, mais je ne la voyais pas autrement.
En bref un bon roman du genre, qui nous permet d'entrer dans les pensées et la vie d'une fille de 13 ans et toute la complexité que cela entraîne.

4/5

mardi 1 novembre 2016

Secrets et préjugés



Titre : Secrets et préjugés
Auteur : Anne Barton
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 379

Londres, 1815 Couturière dans une boutique de mode de Bond Street, Annabelle accomplit son rêve. Là, au milieu des taffetas, des satins, des soies et des dentelles, elle crée des robes uniques pour les élégantes de la haute société. Mais le rêve s’arrête hélas chaque soir quand elle quitte son travail… Trop pauvre pour payer les soins dont sa mère malade a besoin, Annabelle a en effet cruellement besoin d’argent. A tel point qu’elle n’a pas trouvé d’autre solution (au prix d’un petit arrangement avec la morale) que de faire chanter de riches Londoniens, en utilisant les secrets inavouables et les potins sulfureux échangés à mi-voix par les clientes, dans l’intimité du salon d’essayage. De toute façon, pour sauver sa mère, Annabelle extorquerait des fonds à l’archevêque lui-même ! Jusqu’au jour où le séduisant duc de Huntford la démasque. Terrifiée, Annabelle l’écoute alors exiger d’elle qu’elle mette ses talents de couturière à son service, en confectionnant une garde-robe complète pour ses deux jeunes sœurs. Elle restera sa captive, chez lui, tant qu’elle n’aura pas terminé. A ce prix seulement, il acceptera de ne pas la dénoncer.

Mon avis :
Voici un roman que j'ai lu sur un long terme, c'est à dire, une semaine. Non pas que je n'ai pas apprécié, au contraire, je voulais un peu savourer cet univers et puis par manque de temps.
Ceci dit, la fin m'a assez énervée, trop cucul, trop facile même si on sait très bien comment cela va finir dès le début mais là c'était réglé en 2 secondes, pas crédible du tout surtout, digne d'une fin d'un dessin animé Barbie. Mais bon on joue un peu le jeu, car c'est le principe d'une romance historique.
Niveau personnages, je ne me suis attachée à aucun en particulier, surtout pas Annabelle, ils avaient tous un petit quelque chose qui m’agaçait, qui n'était pas crédible sans être exécrable pour autant.
L'histoire en elle-même était pas mal, assez original, mais ce n'était pas non plus à en rester bouche bée de suspens ou je ne sais quoi, bien un environnement très plaisant, très girly.
On pourrait croire que je n'ai finalement pas aimé ce roman, mais l'écriture, la fluidité a surement eu raison de moi, car j'ai quand même apprécié ma lecture, elle m'a divertit et c'est tout ce que je demandais.
En bref, une petite romance historique bien sympathique, mais qui ne me marquera pas.

3/5

vendredi 21 octobre 2016

La dernière conquête du Major Pettigrew



Titre : La dernière conquêtes du Major Pettigrew
Auteur : Helen Simonson
Éditions : Nil
Nombres de pages : 492


À Edgecombe Saint Mary, une tasse de thé délicatement infusé est un rituel auquel, à l'heure dite, le major Ernest Pettigrew ne saurait déroger. Désormais veuf, ce parfait gentleman retraité du Royal Sussex a pour seule compagnie ses livres, ses chers Kipling et quelques amis du club de golf — tous occupés à fuir leurs dames patronnesses. Et ce n'est guère son fils, dévoré par l'ambition et les jeux du pouvoir de la City, qui saurait être le complice de ses vieux jours.
Quand l'amour se présente soudain à lui sous les traits de la douce Madame Ali — l'épicière d'origine pakistanaise et de confession musulmane —, la communauté villageoise s'émeut, l'équilibre familial vacille. Le major, si respectueux des traditions, saura-t-il mener sa dernière conquête, contre les convenances, la vox populi et ... lui-même ?
Hélène Simonson nous plonge avec délice dans un univers so british de campagne anglaise, de folklore et d'imaginaire colonial, et le confronte aux questions de notre temps. Sous sa plume alerte, on se laisse envoûter par la romance et les charmes éternels au royaume de Sa Gracieuse Majesté.

Mon avis :
Déception.. Enfin pas totalement car je ne m'attendais à rien de spécial avec ce roman, ça ne l'a juste pas fait pour moi. Peut-être pas le bon moment pour le lire.
Pourtant j'appréciais l'ambiance, le style bien qu'il faut quand même bien concentré pour profiter du livre. J'ai poussé jusqu'à plus de la moitié et j'ai finis par abandonnée.. Trop de description, une histoire qui n'avançait pas à mon goût, bref je n'ai pas été assez patiente avec ce roman.
Dommage, ceci dit, je m'étais quand même attachée au Major Pettigrew et Madame Ali donc d'ici quelques années avec plus de maturité je reprendrais ma lecture !




lundi 17 octobre 2016

La sorcière aux yeux bleus



Titre : La sorcière aux yeux bleus
Auteur : Barbara Cartland
Éditions : J'ai lu
Nombres de pages : 184


Fuyant ses faciles conquêtes et la frivolité de Londres, le marquis Oswin d'Aldridge touche au but de son voyage : son paisible manoir - Ridge Castle.
Soudain, sur la place d'un village, surgit une femme blessée, que des paysans menacent de mort : « une sorcière ! » A grand peine le marquis sauve l'inconnue... A Ridge Castle revient à la vie une exquise adolescente, au regard couleur de gentiane. Mais frappée d'amnésie, sans identité, et qui n'a qu'une seule pensée : quelqu'un a voulu, veut encore sa perte ! Oswin jure de découvrir la vérité, de démasquer le coupable. N'est-ce pas là son devoir de gentilhomme ? Et si, sans le savoir, il n'obéissait qu'à son coeur - ému pour la première fois ? La nuit, des ombres rôdent autour du manoir...

Mon avis :
Un bon petit Barbara Cartland, ça faisait un petit moment que je n'en avais pas lu.
J'ai retrouvé avec plaisir les histoires de l'auteur. L'époque, le style, bref le changement d'air qui fait plaisir.
Le petit plus qui m'a fait encore plus accroché à l'histoire est le côté mystèrieux, le "suspens" sur ce qui s'est passé et qui est cette "sorcière". Donc on tourne les pages encore et encore pour connaître la vérité.
Cependant, bon oui c'est la signature de l'auteur, mais le dénouement est très tiré par les cheveux, trop parfait, mais ce n'est pas étonnant de la part de Barbara Cartland et cela reste son style, le pourquoi nous lisons ses romans.
En somme, un bon Cartland, avec un petit plus !


4.5/5

lundi 10 octobre 2016

L'île aux tempêtes



Titre : L'île aux tempêtes
Auteur : Bronwyn Williams
Éditions : Harlequin
Nombres de pages : 340

En 1899... En réponse à une annonce passée dans un journal, trois candidates au mariage accostent sur une île habitée exclusivement par des hommes... Propriétaire d'une île au large de la Caroline du Nord, Grey St. Bride décide de rompre la solitude des pêcheurs en publiant une petite annonce dans la gazette locale. L'effet est immédiat : peu après débarque la première candidate au mariage, Adora Sutton, mystérieuse jeune personne à la sensualité troublante. La jugeant d'emblée peu adaptée à la rudesse de la vie insulaire, Grey la congédie cavalièrement - en vain. La demoiselle intrigue pour épouser un vieux marin et s'installe sur l'île, bientôt rejointe par deux autres femmes...

Mon avis :
L'époque, l'île et les tempêtes ont eu raison de moi et m'ont donné envie de lire ce roman, bien qu'il soit un harlequin, et qu'il avait l'air assez niais.
Et bien finalement j'ai passé de très bons moments avec ce roman !
J'ai beaucoup aimé le côté historique, l'environnement de l'histoire. De plus j'ai été agréablement surpris par le côté romance. Je n'ai pas trouvé ça niais, enfin peut-être la fin mais il faut bien pour que ça se finisse bien.
Le petit bémol qui m'a un peu énervée ce sont les ennuis que l’héroïne a pu avoir, au bout d'un moment j'avais envie de leur dire de réfléchir avant de se lancer dans quoique se soit, au lieu d'agir comme des idiotes mais c'est vite oublié, surtout que je ne me suis pas ennuyée.
En bref, une bonne romance historique qui m'a fait passé de bons moments !


4/5

jeudi 6 octobre 2016

Nous avons toujours vécu au château



Titre : Nous avons toujours vécu au château
Auteur : Shirley Jackson
Éditions : Rivages noir
Nombres de pages : 235

« Je m'appelle Mary Katherine Blackwood. J'ai dix-huit ans, et je vis avec ma sœur, Constance. J'ai souvent pensé qu'avec un peu de chance, j'aurais pu naître loup-garou, car à ma main droite comme à la gauche, l'index est aussi long que le majeur, mais j'ai dû me contenter de ce que j'avais. Je n'aime pas me laver, je n'aime pas les chiens, et je n'aime pas le bruit. J'aime bien ma sœur Constance, et Richard Plantagenêt, et l'amanite phalloïde, le champignon qu'on appelle le calice de la mort. Tous les autres membres de ma famille sont décédés. »

Mon avis :
Petit roman noir, tout en ayant une ambiance de conte.
Ce mélange m'a beaucoup plu. Deux soeurs et leur oncle ne sortent plus de chez eux, par peur des autres suite à un évènement, seule la petite dernière se force à sortir deux jours par semaine mais ces sorties restent un calvaire. Car la peur des autres, les faits et paroles des gens du village la paralyse car tout le monde les détestent, surtout la grande soeur. Un quasi huis clos qui m'a beaucoup plus.
Je me suis assez reconnue dans cette peur des autres, alors ce livre m'a d'autant plus parlé. On se sent aussi angoissée que les filles mais aussi envoutée par leur vie, leur façon d'être. J'ai eu du mal à distinguer une époque tellement ces personnes semblent être hors du temps.
Dur de trouver des mots pour ce roman assez particulier.
Je résumerais comme je l'ai commencé, histoire obsédante, noire tout en ayant un quelque chose du conte, de l'enchantement, une combinaison qui a marché sur moi.
(Petit plus pour la couverture !)

4/5

mardi 4 octobre 2016

Voyage à Pitchipoï



Titre : Voyage à Pitchipoï
Auteur : Jean-Claude Moscovici
Éditions : L'école des loisirs
Nombres de pages : 131

Voyage à Pitchipoï raconte la tragédie d'une famille juive, en France, pendant la guerre.
En 1942, l'auteurde ce livre avait six ans. Sa famille fut arrêtée par des gendarmes allemands et français, et déportée.
Le narrateur et sa petite soeur furent d'abord confiés à des voisins jusqu'à ce que le maire du village fase appliquer la décision du capitaine SS, Commandeur de la région et responsable des mesures de réression antisémite : "L'acceuil d'enfants juifs dans les familles françaises est indésirable et ne sera autorisé en aucun cas." Les deux enfants furent alors enfermés dans une prison, puis transférés au camp de Drancy, où la petite fille tomba malade, par malnutrition.
Sortis miraculeusement du camp, ils retrouvèrent quelques mois plus tard leur mère qui avait réussi à s'échapper lors de son arrestation et n'avait pas été reprise, malgré les portes qui s'étaient souvent fermées lorsqu'elle avait demandé de l'aide.
Après des mois de vie clandestine, à la Liberation, ils revinrent dans leur maison vide et abandonnée.
Ils ne devaient jamais revoir leur père.

Mon avis :
Je viens tout juste de terminer ce roman. Témoignage que j'ai lu très très rapidement, peut-être trop rapidement, j'en sors toute mitigée, peut-être que troublée est le mot qui conviendrait le mieux.
Je n'imagine pas la peur que ces enfants ont du éprouvés, le traumatisme. Des enfants qui ont appris quelques années plus tard qu'ils ont échappés par miracle à la mort, malgré l'horreur qu'ils ont pu connaître au camp de Drancy. Si jeune et déjà devoir portés un lourd passé familial, être amputé d'un grand nombre de leur famille..
Je me sens encore un peu choquée par cette lecture, pourtant je connais l'histoire des enfants juifs pendant la guerre, les conditions etc.. Mais je crois que ce court roman m'aura plus marquée que certains grâce au lien entre le frère et la petite soeur, et cette photo sur la couverture, surtout le visage de la petite fille, on lit chez elle un malêtre qui me fait mal au coeur et l'amour qu'on peut lire sur le visage de son grand-frère m'émeut beaucoup..
Au final, un témoignage marquant, bien qu'heureusement les deux enfants aient survécus.

(Pas de note pour des témoignages.)

lundi 3 octobre 2016

Au coeur ds forêts



Titre : Au coeur des forêts
Auteur : Christian Signol
Éditions : Le livre de poche
Nombres de pages : 306

« Regarde bien les arbres. Ils savent, comme nous, qu'ils doivent mourir un jour, mais ils ne pensent qu'à une chose : grandir, monter le plus haut possible. » Depuis son enfance, Bastien a toujours vécu dans la forêt. Pour lui, les arbres vivent, parlent, rêvent. Ils veulent renouer avec le ciel. Il en connaît tous les mystères, tous les sortilèges qu'il révélera à sa petite-fille gravement malade, venue se réfugier auprès de lui. Pour Bastien, elle est comme une forêt fracassée par l'orage. Mais il ne doute pas de sa guérison s'il se bat à ses côtés et partage ses secrets. Dans ces pages qu'irriguent la magie et la force des arbres, c'est tout le sens de la vie humaine que pose Christian Signol. Traversées du souffle de la Grande Histoire, des forêts blessées par les tempêtes et des légendes immémoriales, elles révèlent un monde de beauté, inconnu et superbe, au pouvoir salvateur.

Mon avis :

Coup de coeur !
Toujours pas déçue par Christian Signol !
J'ai adoré me plonge dans la vie de Bastien, dans sa vie qui tourne autour de la forêt, des arbres, de la météo depuis sa naissance. J'ai été passionné par les arbres, la philosophie autour d'eux.
J'ai beaucoup apprécié, les questions sur les relations entre les gens de la famille, le lien entre Bastien et sa petite-fille m'a beaucoup touchée.
Un livre reposant, un peu cocooning, qui fait du bien au moral !
Je ne veux pas en dire plus, il faut le lire pour apprécier l'écriture de Christian Signol !

5/5

jeudi 29 septembre 2016

Tatiana et Alexandre



Titre : Tatiane et Alexandre
Auteur : Paullina Simons
Éditions : France loisirs
Nombres de pages : 593

À 11 ans, Alexandre Barrington quitte pour toujours les États-Unis. Ses parents, militants communistes, ont choisi de s'installer en URSS. Là-bas, il vit dans la misère, entre un père entièrement dévoué à son engagement politique et une mère qui sombre dans l'alcool.

Il entrevoit enfin le bonheur le jour où il rencontre Tatiana avec laquelle il vit un amour absolu. C'est alors que la Seconde Guerre mondiale éclate. Menacé de mort à cause de ses origines américaines, Alexandre doit se sacrifier pour sauver celle qu'il aime. Laissant son amant aux mains de l'armée rouge, Tatiana embarque seule pour New York où elle met au monde leur fils. Au plus profond d'elle-même, elle sait Alexandre toujours vivant. Mais quel avenir un monde déchiré par les conflits peut-il leur offrir ?

Mon avis :

Coup de coeur !
Cette trilogie est toujours aussi captivante ! Je n'ai pas été autant emballée dès le début comme le premier tome, mais la lecture fluide et addictive m'a embarqué dans ce roman, dans la vie de Tatiana et Alexandre.
Je ne me suis pas perdue dans l'histoire car l'auteur a fait en sorte de revoir les grandes lignes du tome précèdent, donc bon point car je le craignais un peu.
Dans cette saga, la guerre est bien présente, elle l'était déjà beaucoup dans le premier tome mais là c'était encore plus. Peut-être parce que dans le premier, Tatiana et Alexandre sont souvent ensemble, alors que dans celui-ci ils ne sont physiquement ensemble que dans les dernières pages. Donc le côté histoire d'amour avec de vraies scènes d'amour ne sont peu présents et la guerre prend le dessus. J'avoue n'avoir pas tout saisi les choses technique en rapport avec les combats etc..
Cependant, l'écriture addictive rattrape les choses, ainsi que les passages qui concernaient Tatiana à New-York. De plus, la fin aussi a bien rattrapé les minuscules points négatifs qui n'en faisait pas un coup de coeur. Une fin très captivante, on vit avec le moment, on angoisse pour eux, bref j'ai beaucoup aimé, je compte bien lire la suite qui m'attend sagement dans ma bibliothèque même si les quasi 1000 pages me rebutent quelques peu.
Au final, j'ai beaucoup aimé cette suite, un chouia moins que le premier tome mais c'est un coup de coeur tout de même !

5/5

lundi 26 septembre 2016

Les gens dans l'enveloppe



Titre : Les gens dans l'enveloppe
Auteur : Isabelle Monnin et Alex Beaupain
Éditions : Le livre de poche
Nombres de pages : 432

En juin 2012, j’ai acheté sur Internet un lot de 250 photographies d’une famille dont je ne savais rien. Les photos me sont arrivées dans une grosse enveloppe blanche quelques jours plus tard. Dans l’enveloppe, il y avait des gens à la banalité familière, bouleversante. Je n’imaginais alors pas l’aventure qu’elle me ferait vivre.

J’allais inventer la vie de ces gens puis je partirais à leur recherche. Un soir, j’ai montré l’enveloppe à mon meilleur ami, Alex Beaupain. Il a dit : « On pourrait aussi en faire des chansons. » L’idée semblait folle.

Mon avis :
Voilà un "roman" qui m'intriguait énormément, donc une fois sortie en poche, je me le suis procuré.
Ce livre est original par plusieurs choses, il est construit en deux parties, voir trois.

La première est le roman écrit à partir des photos, donc une histoire fictive à partir de photos avec de vraies personnes bien qu'inconnu. J'ai été assez emballée au début, le style d'écriture ne me rebutait pas tellement, le style poétique me plaisait assez, j'étais touchée par cette petite "Laurence". Mais j'ai un peu moins accroché quand l'histoire se concentre un peu sur la mère. Le style commençait à manquer de fluidité, et l'ambiance devenait encore plus pesante, je ne me sentais très bien en lisant. Puis vient la petite dernière partie sur le père que j'ai un peu plus apprécié.
S'ensuit les photos, qui m'ont assez troublée.. En fait, dès le début les photos, le concept me rendait mal à l'aise tout en m'intriguant très fortement. J'aimais le concept de s'approprier des personnes réels, leur inventer des vies, imaginer ce qui était réellement leur vies, tout en trouvant ça assez malsain.

Vient la deuxième partie qui est "l'enquête", on suit les coulisses de ce livre, sa création, son cheminement, et surtout on suit l'auteur qui part à la recherche des vraies personnes. Le style étant différent du roman j'ai donc lu avec plus d'avidité, en étant moins mal à l'aise et en ne ressentant pas la pesanteur qui me suivait. Et puis faut l'avouer, la curiosité ne peut que donner envie de savoir si les personnes ont été retrouvées, comment ont-elles réagis, ce qu'était vraiment leur vies à chacun. C'est ce qui m'intriguait le plus, donc j'ai un peu lu en diagonale, le ressenti de l'auteur par rapport à ces photos etc.. Ma curiosité satisfaite, j'ai eu un petit coup de coeur pour la personne qu'on connaissait comme étant le père, "Serge", il m'a énormément touchée.

Et la troisième partie concerne les chansons, je n'ai pas toujours pu les écouter quand je lisais le roman, mais j'ai beaucoup aimé le concept, qui ne m'était pas inconnu, l'ayant rencontré dans un autre roman. Les chansons en elles-même sont touchantes, poétiques, bien en phase avec le roman, bref un petit plus bien appréciable.

En somme, bilan de ma lecture ? Je retiens que je ne sais toujours pas quoi penser de tout ça, j'ai été beaucoup touché par moment, mal à l'aise à d'autres car je pensais à me propres photos de famille, à ses vraies personnes qui ont été appropriés par une personne étrangère.
Bref, vous l'aurez compris, tout est brouillé dans mon ressenti mais je ne regrette pas ma lecture !


3/5

vendredi 23 septembre 2016

Les larmes de la lune



Titre : Les larmes de la lune
Auteur : Nora Roberts
Éditions : J'ai lu
Nombres de pages : 349

Musicien au tempérament rêveur, Shawn Gallagher mène une vie paisible à Ardmore, petit village irlandais où sa famille tient un pub. Certains lui reprochent de gâcher son talent, mais Shawn admet volontiers qu'il n'a aucune ambition. S'occuper de la cuisine et composer des chansons suffisent à son bonheur. Après le mariage d'Aidan, son frère ainé, Shawn s'est installé dans le cottage hanté de la colline aux Fées. Pourtant, ce n'est pas à lui qu'apparaît le fantôme de Lady Gwen mais à Brenna O'Toole, sa délicieuse voisine. Bien que connaissant Shawn depuis l'enfance, Brenna se rend soudain compte qu'elle est amoureuse de lui. C'est cependant sans espoir, puisqu'il la considère comme une soeur... Pour lui ouvrir les yeux, il faudra l'intervention de Lady Gwen et de son amant Carrick, le prince des fées. Ils y ont tout intérêt puisque, selon la légende, ils doivent unir trois couples avant de pouvoir se retrouver !


Mon avis :

Le premier tome de cette trilogie m'avait beaucoup plu surtout son cadre, l'ambiance chaleureuse, les paysages, bref c'était un roman doudou. Donc évidemment j'avais très envie de retrouver tout ça dans le second tome !
Je n'ai pas été déçue, l'ambiance que j'adore est toujours présente, je me suis même attachée à Shawn que j'ai beaucoup aimé. Ce roman m'a donné tout ce que je voulais, une lecture simple, rapide, qui coule toute seule, chaleureuse, réconfortante, le roman cocooning par excellence.
Cependant je l'ai moins apprécié que le deuxième, du moins j'y ai trouvé les même défauts qui m'embêtaient un peu dans le premier tome plus quelques petites choses.
Bien sûr je pars dès le début en sachant que cette histoire n'est pas réaliste etc.. mais parfois je trouve ça trop idéaliste, "tout va bien dans le meilleur des monde", tout tombe dans les mains des personnages sans difficultés, alors certes c'est ce que je cherche dans ce genre de lecture réconfortantes mais il ne faut pas trop en abuser quand même, c'est beaucoup trop facile par moment et puis la naïveté de certains personnages est assez irritante. Mais ce qui a fait que j'ai un peu moins apprécié ce tome est le personnage de Brenna. Je ne l'ai pas du tout appréciée, je ne me suis pas du tout identifiée à elle, je la trouvais limite détestable.
De plus, le petit côté "tu dois te marier pour réussir ta vie" m'a un peu gênée, mais je pense en fait que les romans ont été écris il y a quelques années maintenant, les moeurs n'étaient pas les même qu'aujourd'hui surtout en Irlande donc je pardonne assez facilement bien que ça me titillait un peu de leur dire de prendre leur temps, de ne pas suivre le schéma "bisou, mariage, maison, enfant" en trois pages parce que c'est comme cela que doit être la société, un point c'est tout.
En somme, certes j'ai trouvé quelques points négatifs mais la fluidité de la lecture et la chaleur de ce roman rattrape le tout ! J'ai hâte de lire le troisième tome, même si je suis un peu triste que se soit le dernier.

4.5/5

jeudi 15 septembre 2016

Les amants du presbytère



Titre : Les amants du presbytère
Auteur : Marie-Bernadette Dupuy
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 528

Saint-Germain-de-Montbron, été 1849. Pour le plus grand bonheur des paroissiens de cette bucolique commune rurale située en Charente, un nouveau curé se présente enfin au presbytère. Or, le jeune Roland Charvaz n’a manifestement pas la vocation; il favorise de loin les conquêtes féminines au détriment de la salvation des âmes. Pour sa part, Mathilde, la jolie épouse du docteur de Salignac et mère d’un petit garçon, n’a jamais connu la passion amoureuse, du moins, jusqu'au jour où le nouveau religieux s'installe tout près de chez elle.


Mon avis :


Très bonne lecture !
Ayant déjà lu quelques livres de l'auteur et n'ayant jamais été déçue, j'ai décidé de lire celui-ci que j'avais trouvé pour quelques centimes à Emmaüs, bien que je l'avais laissé de côté un petit moment car il ne me tentait plus. Mais cette fois-ci j'ai senti que c'était le moment et c'était exact !
J'ai passé de très bons moments à lire ce "roman". Une histoire vraie, certes romancée à souhait je pense mais très plaisant à lire, malgré les personnages tous assez détestables, les personnages principaux en plus. Mais impossible de ne pas continuer à lire, je voulais savoir comment tout cela allait terminer.
De plus le style de l'auteur toujours très fluide ne peut que donner envie de tourner les pages, même s'il y a une ambiance assez pensante, du moins malsaine. Pour autant, j'avais hâte de retourner à ma lecture, autant dire que je n'en attends pas plus d'un roman !
Un bon livre du terroir que j'ai beaucoup aimé !
(Un conseil, ne pas lire le synopsis sur Livraddict, tout est dévoilé !)

4.5/5

mardi 13 septembre 2016

Fleurs sauvages



Titre : Fleurs sauvages
Auteur : Kimberley Freeman
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 576

Beattie : Glasgow, 1929 Beattie Blaxland avait des rêves. De grands rêves. Elle rêvait d'une vie remplie de mode et d'étoffes. Ce dont elle n'avait jamais rêvé, c'était de tomber enceinte de son amant, un homme marié, à la veille de son dix-neuvième anniversaire. Emma : Londres, 2009 Emma Blaxland-Hunter vivait son rêve. Danseuse étoile au London Ballet, elle avait tout. jusqu'au jour où elle a tout perdu. Des décennies les séparent et les deux femmes doivent trouver la force de reconstruire leur vie. Un héritage mènera l'histoire à Wildflower Hill, là où une femme peut apprendre à se relever et savoir ce qu'elle veut vraiment. Des différences de classes sociales à Glasgow pendant la dépression aux pâturages vallonnés d'une ferme dans la campagne tasmanienne : une histoire inoubliable pleine de passion, d'amour, de secrets et de malheurs.

Mon avis :
Quasi coup de coeur !
Un bon roman comme je les aime !J'apprécie particulièrement les romans qui alternent entre deux époques, même si en général je préfère l'époque la moins récente mais là j'avouerais que j'ai aimé les deux, donc c'est un très bon point !
J'ai adoré l'ambiance de cette histoire, surtout le moment où Beattie vit en Australie, j'ai été touchée par son histoire. L'histoire d'Emma était assez prévisible, même très prévisible mais ce n'est pas plus mal. Donc jusqu'ici j'ai tout apprécié.
Mais la fin est arrivée, et j'ai eu un petit soucis.. Ceci-dit cela pourra être causé pas une lecture trop rapide ou bien un manque d'attention. Je m'explique : J'ai trouvé que la révélation des mystères qu'Emma a pu rencontrer était assez floue, hop d'un coup elle a tout compris, mais à sa place j'aurai encore eu plus de questions, et ça n'aurait pas été tout à fait clair. Enfin je le redis, je pense que j'ai peut-être loupé deux-trois petites choses.
Malgré ce petit point négatif à mes yeux, j'ai adoré ce roman, un livre dépaysant passionnant !

5/5

jeudi 8 septembre 2016

A.B.C. contre Poirot



Titre : A.B.C. contre Poirot
Auteur : Agatha Christie
Éditions : Editions du Masque
Nombres de pages : 251

Bien sûr, la retraite a ses charmes… Cependant, Hercule Poirot ne peut s’empêcher, de temps à autre, de reprendre du service, à condition, bien sûr, qu’il s’agisse d’une affaire hors du commun. Et quelque chose lui dit que cette curieuse lettre signée A.B.C. risque de stimuler ses petites cellules grises…

Mon avis :
Un bon Agatha Chrisite, bien qu'il ne détrône pas mon préféré et celui de nombreuses personnes : Dix petits nègres.
Un réel plaisir de retrouver l'écriture, le style d'Agatha Christie dès les premières pages et surtout cette ambiance à l'anglaise, assez feutrée sur ton de meurtres. J'ai bien été prise dans l'histoire, pleines de mystères évidemment, on veut connaître l'identité du meurtrier, bref tout ce que l'on demande. Mais au bout d'un moment je me suis sentie un peu lassée par ces meurtres annoncés d'avance, je voulais avancer un peu plus dans l'histoire, comprendre plus de choses. Chose qui fut arrivée assez vite heureusement.
Arrive aussi la signature de l'auteur : le retournement de situation inattendu et très bien ficelé.
En bref, Agatha Christie reste une valeur sûre et ce roman-ci est bien côté dans mon classement pour le moment.

4/5

lundi 5 septembre 2016

La maison d'hôtes



Titre : La maison d'hôtes
Auteur : Debbie Macomber
Éditions : Charleston
Nombres de pages : 378

Après la mort tragique de son mari, Jo-Marie décide de changer de vie, et reprend une maison d’hôtes à Cedar Cove, la Villa Rose. Un roman feel-good sur les destinées féminines et les nouveaux départs, à lire bien douillettement sous sa couette, avec des personnages qu’on rêverait d’avoir comme amis, dans une ville où l’on aimerait vivre, et une intrigue délicieusement captivante.

Mon avis :
Un bon livre doudou comme parfois on en a besoin.
Alors oui c'est niais, oui ça sent la barbe à papa et compagnie à plein nez, tout est vu d'avance mais parfois un roman de ce genre fait du bien au moral.
J'ai bien apprécié une grosse partie du livre, je me sentais bien dans mon lit à lire la vie de ses trois personnages, tous assez attachant, ce n'était pas trop nunuche, bref j'aimais beaucoup.
Et puis est arrivée la fin.. les cents dernières pages se laissent lire évidemment mais c'était trop... facile, la façon de raconter ce qui se passait était trop simple, certains passages tombaient dans la naïveté totale. Certes la simplicité a parfois du bon mais là ça m'a déçue étant donné que j'avais justement trouvé que le roman ne tombait pas dans la facilité.
Ceci dit, ce roman n'est pas parfait mais on n'en demande pas autant, un bon roman cocooning qui fait du bien, au point que je lirais certainement la suite !

4/5

lundi 29 août 2016

Dans le berceau de l'ennemi



Titre : Dans le berceau de l'ennemi
Auteur : Sara Young
Éditions : Pocket
Nombres de pages : 451

L'étau se resserre autour de Cyrla. La jeune fille, à moitié juive, avait trouvé refuge dans sa famille hollandaise, mais la menace de dénonciation se précise. Lorsque sa cousine adorée, à qui elle ressemble trait pour trait, succombe à une tentative d'avortement ratée, elle voit là l'unique moyen d'échapper au sort funeste qui l'attend. En prenant l'identité d'Anneke, elle sera à l'abri. Mais cela signifie aussi quitter celui qu'elle aime et surtout gagner le Lebensborn où Anneke était censée mettre au monde l'enfant d'un officier allemand. Pour survivre, il lui faut donc se réfugier au sein même de l'ennemi...

Mon avis :
Quasi coup de coeur ! Je ne trouve rien à redire à ce roman. Un livre qui parle des Lebensborn ne peut que me plaire sachant que c'est un sujet qui m'intéresse grandement. De plus, l'histoire n'a pour moi aucun défaut, tout était romantisé certes mais c'est ce que je recherche.
Tout coule naturellement, c'était révoltant par moment, passionnant par d'autres, triste également, mais il y a toujours un petit quelque chose qui change l'histoire et repart dans l'espoir.
Mais pourquoi un quasi coup de coeur ? Je pense que c'est du à un moment où je me suis ennuyée, du moins, j'avais l'impression qu'on mettait un peu trop de temps à rentrer dans le vif du sujet et la relation de Cyrla avec une personne m'agaçait. Ceci-dit, c'était très rapide, l'histoire avance bien finalement. Je me surprenais même à éviter de lire pour ne pas finir ce roman trop rapidement. Et puis j'ai beaucoup apprécier la tournure de l'histoire, la fin m'a touchée.
En somme, un vrai régal, typique le genre de roman que j'adore. A lire, ne serais-ce que pour faire connaître les Lebensborn.

5/5

mardi 23 août 2016

Un été 42



Titre : Un été 42
Auteur : Herman Raucher
Éditions : Folio
Nombres de pages : 350

Hernie, Oscy et Benjie : trois amis, une énergie infinie et une une ignorance crasse des choses de la vie; Mais des haut de leurs quinze ans, ils ont bien l'intention de devenir des hommes. En cet été 42, ils suivent les commandements d'un manuel d'anatomie dévoilant les "douze étapes de la sexualité". Tandis que, de l'autre côté de l'océan, des hommes à peine plus âgés qu'eux sont emportés dans le fracas des armes, les garçons s'essaient à la tendre guerre.

Mon avis :

Roman qui me faisait envie, puis plus tellement, mais je me suis quand même décidée à le lire avant que l'été se termine.
J'avouerai que le style de l'auteur m'a un peu bloqué au début, la répétition des prénoms à chaque phrase me tapait sur les nerfs, le style tout simplement m'a un peu rebuté.
Mais ce qui m'a dérangé le plus reste LE sujet du roman, alors oui j'étais consciente en me lançant dans cette lecture qu'il serait question que de ça mais trop de sexe tue le sexe. Je comprends que Hermie soit obsédé par ça etc.. mais là j'en avais assez du mot "baiser" toutes les deux phrases.
J'ai eu tellement de mal qu'au bout d'une centaine de pages j'ai failli abandonner, mais contre toute attente j'ai dévoré la suite, au point d'avoir lu ce roman en quelques petites heures.
Finalement j'ai du bien m'adapter au style, l'histoire coulait plus qu'au début, et la magie de la lecture a opéré, et la fin était assez "touchante".
Cependant ça ne reste pas une lecture mémorable, les points négatifs ont quand même pris le dessus. Peut-être aurais-je plus apprécier ce roman si j'avais été un homme, j'aurai plus compris le comportement de ces petits hommes.

3/5

dimanche 21 août 2016

La gloire de mon père



Titre : La gloire de mon père
Auteur : Marcel Pagnol
Éditions : Presses pocket
Nombres de pages : 288

Marcel Pagnol raconte, en qualité de témoin, les personnages de son enfance et la vie dans la famille d'un instituteur d'Aubagne, qui va s'animer avec la location d'une bastide dans la garrigue de l'arrière-pays marseillais où ils vont passer les grandes vacances. Cette villa dont rêve Marcel depuis toujours se nommera la Bastide neuve, il y passera les plus beaux jours de sa vie.

Mon avis :

Mes vacances dans le lot, au rythme des chants des cigales, m'ont paru parfaites pour lire ce roman. Ce fut le cas. Cependant, je n'ai pas adoré, certes c'est un bon livre, on a l'accent du sud en lisant mais je l'ai trouvé un peu longuet, peut-être étais-je trop basé sur le film que j'adorais étant petite.
Mais cela dit, ce roman, cette enfance partagée ne peut que nous parler, nous faire repenser à nos propre enfance et surtout nous donne envie d'une petite villa d'antan dans le sud..
Un classique à lire, un retour en enfance agréable, sans coup de coeur tout de même.

3.5/5


Mes soeurs et moi



Titre : Mes soeurs et moi
Auteur : Judith Lennox
Éditions : France Loisirs
Nombres de pages : 716


Marianne, Iris, Eva et Clémency sont les filles du métallier Joshua Maclise et de sa femme Lilian qui est invalide. Durant les tumultueuses années précédant la Première Guerre mondiale, chaque soeur se demande ce que sera son avenir.
La passionnée et timide Marianne tombe amoureuse d'un homme d'affaires, Arthur Leighton. La belle et vaine Iris s'attend à faire un bon mariage, mais ses rêves n'aboutissent pas, elle suit alors une formation d';infirmière. La vive Eva se languit de quitter sa ville natale pour devenir artiste. Seule Clémence, la plus jeune des soeurs, se retrouve coincée à la maison, à s'occuper de leur mère.

Mon avis :

Coup de coeur !
Le bon livre, au bon moment ! Un vrai plaisir de retrouver cette époque d'avant guerre, et pendant guerre. J'ai été passionné par les vies de ses soeurs, toutes différentes, toutes attachantes.
L'écriture étant fluide, je n'ai pu que dévorer ce roman. J'ai été dépaysé par moments, angoissée pour certaines soeurs. L'évolution de l'époque, la dureté de certains évènements rajoute du caractère à cette histoire, caractère dont j'avais peur de déplorer l'absence mais pas du tout !
Bref, une excellente lecture qui m'aura fait peur par sa taille mais m'aura surprise agréablement !

5/5


lundi 8 août 2016

La maison de l'Indienne



Titre : La maison de l'indienne
Auteur : Hélène Marval
Éditions : Tallandier
Nombres de pages : 216

A Peyrargues, une petite ville où Annie passe ses vacances, elle a rencontré Gérard, jeune et séduisant naturaliste. Sa demeure est appelée dans le pays : "La maison de l'Indienne", non sans quelque malaise. Dans les veines de Gérard, coule, en effet, le sang indien de sa mère.
L'irrépressible amour qui bouleverse Annie dès le premier regard délivrera-t-il Gérard de la malédiction qui pèse depuis tant d'années sur les siens, et les condamne, l'un après l'autre ? Avec force, avec foi, Annie entreprend la lutte..

Mon avis :

Petit livre que j'ai pris sur un coup de tête dans la bibliothèque de la mamie de mon chéri, et j'ai bien fait ! J'ai essayé de faire des petites recherches dessus mais il n'est pas connu et assez rare.
Ceci dit, ce n'était pas plus mal, je me suis laissée porter par ma lecture et ce fut un vrai plaisir, un quasi coup de coeur.
Un coup de coeur par contre pour l'écriture, malgré de nombreux dialogues, c'était jolie, poétique, un vrai plaisir.
Et puis l'histoire était original, un poil dépaysant, mystérieux, il n'en fallait pas plus, pas moins.
Petit avis mais très positif ! Un petit roman qui a un charme fou et m'a fait passer de très bons moments. Une très jolie découverte, exactement ce j'avais besoin.

4.99/5